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Venus du Mali, du Sénégal, du Ghana, de la République Démocratique du Congo (R.D.C.), du Niger, du Kenya, de la Côte d’Ivoire et du Burkina Faso, les hommes et femmes de médias catholiques ont réfléchi ensemble sur le thème « Les médias, expression plurielle et religieuse : facteur de paix et de dialogue en Afrique ». L’objectif recherché : contribuer à l’édification de la civilisation de l’amour et de la paix dans le monde en général, et sur le continent africain en particulier.
Le constat est sévère : nombreux sont les médias à l’origine de certaines crises socio-politiques dont l’Afrique souffre constamment. Ce sont, pour la plupart, des organes et structures de presse à la solde de groupes politiques, religieux ou ethniques. Face à cette triste réalité qui engendre instabilité, violences et morts, les journalistes catholiques africains se trouvent face à un défi à relever : la conscientisation des populations par un travail de qualité du point de vu professionnel et un engagement fidèle dans leur rôle de communicateurs selon l’enseignement de l’Eglise, qui fait de l’homme la valeur des valeurs.
C’est dans ce sens qu’il faut comprendre la déclaration suivante d’Alexandre Le Grand Rouamba, Président de l’UCAP/ Afrique : « Le message du journaliste doit être une immense ouverture à l’homme. La foi au service de la paix doit être le ciment de l’action de tout un chacun ». Mgr Jean Zerbo, archevêque de Bamako et Tierno Amadou Omar Hass Diallo, ministre malien des affaires religieuses et du culte, qui ont voulu être témoins de la rencontre, ont abondé dans ce sens dans leurs différentes interventions. Il est du devoir des médias, quel que soit leur bord, de prévenir les conflits, de contribuer à renforcer la démocratie en étant des instruments de paix et en semant l’humanité dans les cœurs. Il faut, pour ce faire, un travail de proximité de la part des hommes de médias. Un point sur lequel s’est appesanti le père Janvier Yameogo, représentant du Conseil Pontifical des Communications Sociales à ce forum.
