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Que font les communautés de sœurs cloîtrées sur Facebook ?

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John Burger - publié le 26/04/16

Une présence ni anodine, ni sans péril.

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Les communautés religieuses présentes sur Facebook ou Twitter, même les ordres cloîtrés les plus stricts, sont présentes sur les réseaux sociaux pour dire au monde qu’elles prient pour les prêtres et montrer comment cela peut les aider dans leurs besoins spirituels.

Mais cela n’est pas sans danger.

L’histoire de la communauté Handmaids of the Precious Blood remonte à 1947 ; le père Gérald Fitzgerald a voulu créer une communauté de femmes se consacrant aux prières pour le clergé, afin de compléter, sur le plan spirituel, le travail clinique qu’il effectuait avec les prêtres perturbés.

Les sœurs sont vêtues d’une longue robe rouge symbolisant le sang du Christ. Leur voile blanc symbolise l’eucharistie.

« Tout ce que nous faisons vise à aider les prêtres à être de saints, explique Mère Marietta. Nous nous offrons en réparation pour les prêtres qui ont perdu de vue l’appel sublime, et nous demandons la grâce pour leur transformation. Nous sacrifions totalement notre vie pour eux, conscientes du nombre important d’âmes qu’un prêtre peut influencer au cours de sa vie. »

Depuis 2013, la congrégation de seize sœurs a déménagé pour le diocèse de Knoxville, dans le Tennessee. Il y a quelques années, en 2009, Mère Marietta a demandé à une sœur de créer un site Internet pour expliquer comment les laïcs peuvent eux aussi participer en priant pour les prêtres. Le travail spirituel est important, mais aux vues des derniers scandales d’abus sexuels sur des mineurs, il revêt un caractère d’urgence.

« Nous essayons d’aider les gens à comprendre le prêtre et son ministère, confie la prieure. Ces années difficiles nous ont aidé à affiner notre message. Nos prêtres font l’objet d’attaques constantes de forces qui veulent détruire le lien sacré avec notre Seigneur et notre Sauveur Jésus-Christ. »

Cela se traduit par la persécution de prêtres au Moyen-Orient et en Afrique, les attaques du cartel de la drogue à Mexico.

Le sensationnalisme dans les médias engendre une colère envers l’Église et ses prêtres, « et remplace souvent la prière », reconnaît-t-elle.

Il y a également « notre propre indifférence et nos critiques toxiques », ajoute-t-elle. « Nous vivons dans une société de l’immédiat, axée sur la consommation ; le prêtre agit in persona Christi. La présence réelle est l’événement le plus important de l’histoire. Nous pouvons ne pas voir l’Emmanuel en nous en raison de nos attentes  superficielles. »

Montrer aux gens que la vie cloîtrée n’est pas mystérieuse

Le monde entier étant sur les réseaux sociaux, la communauté a jugé important d’être sur Facebook et Twitter. Mais elle doit également maintenir le monde hors de ses murs pour s’adonner à sa vie contemplative. Est-ce sûr de laisser entrer le monde à travers les médias sociaux ? En grande partie, non.

« Les éléments perturbateurs sont ceux qui viennent troubler celles qui se sont totalement données à l’appel de Jésus dans sa mission de rédemption et d’amour sacrificiel total. Nous voulons que nos vies restent centrées sur Jésus. »

Enter Scott Maentz, le directeur de la communication des sœurs « est le lien avec l’extérieur », confie Mère Marietta. « Nous ne lisons pas ce qui posté ; lui vérifie les sites pour traquer les commentaires obscènes ou inappropriés et nous transmet les contacts auxquels il pense que nous aimerions répondre. »

« Nous voulons communiquer une partie de la joie simple de la vie quotidienne, montrer aux gens que la vie cloîtrée n’est pas mystérieuse. » Internet a ses avantages et inconvénients. Il a permis à la communauté d’atteindre des gens dans le monde entier, plus rapidement et à moindre coût. « Nous pouvons également recevoir des demandes de prières de personnes ne participant pas à nos associations de prières », assure Mère Marietta. « Pour nous, l’important est de faire ce que nous pouvons pour offrir une réponse personnelle et non une réponse toute faite. »

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