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Après avoir porté à l’écran la vie de Bakhita, le réalisateur s’empare de la figure du très populaire saint Philippe Néri dans un film où on suit le parcours de sa vocation. Encore une fois, celui-ci sera distribué par la société Saje distribution.
Il est toujours appréciable d’avoir des exemples concrets de saints qui ont expérimenté la volonté de Dieu dans leur vie. Ce biopic nous en offre un vivant.
Il bouscule les manières de l’Église
Fondateur de l’Oratoire, il est surtout connu pour avoir été l’un des saints préférés de saint Jean Bosco, par son action auprès de la jeunesse. Né à Florence, il exercera sa prêtrise dans la capitale romaine. Connu pour sa bonne humeur, il n’a pas de mal à prêcher aisément aux enfants, tout en conservant néanmoins une piété nourrie des Pères du Désert. Il ne tarde donc pas à réunir autour de lui un groupe d’enfants, de plus en plus nombreux, qui viennent des rues et sont généralement orphelins. Par le jeu, la danse, le chant, il leur apporte non seulement une présence et de l’espoir, mais aussi un moyen d’accéder à la joie du Ciel. Il a alors l’idée de créer une communauté – l’Oratoire – où chaque enfant aura la possibilité d’envisager un avenir. Il bouscule ainsi les manières de l’Église… qui n’en sera pas déçue ! Dans le film, le saint décrit l’ouverture de ce lieu comme un « lieu où ces jeunes gens pourront se retrouver et parler librement de Dieu », ce à quoi un évêque lui répond : « Souviens-toi que seuls les prêtres ont le droit de parler de Dieu ! ». Cela donne le ton des embûches qu’il rencontrera.
Le don de la confession
C’était un personnage exceptionnel, la preuve dans l’extrait du film, on y découvre les gens du peuple demandant à saint Philippe Néri de les confesser. L’un d’eux conclue au moment de recevoir l’absolution : « La pénitence c’est d’être heureux ? ». À quoi il répond : « Absolument ».
Dévoué aux enfants des rues
La bande-annonce nous fait pénétrer dans l’Italie du XVIe siècle. À la question : « Homme d’action ou théologien ? », Philippe Néri cherche à trouver un terrain d’entente. Il aspire d’abord à de lointaines contrées pour répondre à sa soif de donner et à son envie de grandeur. Mais il trouve celle-ci bien proche de lui, à portée de la main même, car ce sont des enfants des rues dont il doit s’occuper. Ceci nous rappelle que Dieu ne fait pas naître de désirs qui ne soient réalisables…
La version italienne du film ne saurait nous parler tout à fait, malgré le charme de la langue, et l’initiative de doubler le film en français a été lancée avec l’aide de la plateforme credofunding par Saje distribution.
L’occasion de découvrir l’histoire de saint Philippe Néri célébrée le 26 mai et surnommé par ses proches « le saint de la joie » !
