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Athée convaincue, j’ai finalement atterri à la messe

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Janine et son mari Maik le jour de leur mariage. Les couleurs de l'arc-en-ciel sont un symbole de la fidélité de Dieu pour eux. © Willwin Wilson

Janine et son mari Maik le jour de leur mariage. Les couleurs de l'arc en ciel sont un symbole de la fidélité de Dieu pour eux. © Willwin Wilson

Jules Germain - publié le 09/11/16

Janine Abenrtoh a vu sa vie bouleversée suite à une simple rencontre... dans un avion !

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Dans l’avion, Janine Abenroth s’est assise comme athée convaincue à coté de deux jeunes chrétiens. Quelques mois plus tard seulement, cette femme aux cheveux teints aux couleurs de l’arc-en-ciel, en référence au mouvement LGBT, s’est mise à aller à la messe régulièrement et à lire la Bible. Elle a raconté au magazine Pro les 28 premières années de sa vie.

Il a suffit d’une rencontre

L’histoire commence en janvier 2015. J’étais dans un avion allant de Berlin à Stuttgart et je voyageais avec mon meilleur ami. Assise à côté de deux autres jeunes, nous avons commencé à discuter. Ils allaient à un concert, quelque chose avec « saint » dans le nom. Le jeune homme a expliqué qu’il voulait faire de la prédication de la parole de Dieu son métier à plein temps. Ils étaient si confiants et sympathiques avec moi que je me suis dit : « C’est très bien ce que vous faites ! » J’avais envie d’en savoir un peu plus. J’étais à l’époque résolument athée et pleine de préjugés contre l’Église et même les croyances religieuses en général. Mais ces personnes m’étaient agréables, alors je me suis dit que nous pourrions rester en contact. Cela me changerait de mes amis habituels ! Nous avons alors échangés nos numéros de téléphone.

J’ai ensuite eu quelques ennuis au travail et la personne avec laquelle je pensais construire un avenir m’a quittée. Dans toutes ces disputes, j’ai eu l’occasion de repenser à cette rencontre impromptue dans l’avion et j’ai fini par envoyer un sms à Léon, celui qui voulait prêcher la parole de Dieu : « Dis-moi, comment vous faites, vous les chrétiens, quand tout va mal ? » Il répondit avec un verset de la Bible: « Quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé» (Romains 10, 13).

J’ai lu le verset au milieu de la nuit, sans comprendre. Le lendemain matin, assise dans le train, je lisais encore ce verset et je commençais à avoir la tête hors de l’eau, sentant quelque chose crier en moi, comme quelque chose qui voudrait en sortir. J’en ai alors parlé à Léon, qui m’a proposé de passer la soirée dans sa communauté au service de la jeunesse. Mes chaînes se sont brisées subitement.

Le premier pas dans une église

La semaine a continué à être extrêmement difficile. Fatiguée après le travail, je me suis trompée de train en rentrant et je l’ai réalisé bien trop tard. Je me suis retrouvée très loin, au sud, et je me suis dit : perdue pour perdue, je pourrais bien y aller. J’y étais. Dans une église. Moi, l’athée avec mes cheveux arc-en-ciel. Pour ma plus grande surprise, tout le monde m’accueillit chaleureusement. Nous avons commencé à prier et j’ai pleuré. Je ne suis pas pleurnicharde pourtant ! J’ai écouté un enseignement qui racontait la place de Jésus dans nos vies, son action quand nous sommes au plus mal. L’église était remplie de jeunes rassemblés pour prier et réfléchir en chrétiens. Quand je me suis endormie ce soir-là, je me suis dit : j’ai envie de voir à quoi ressemble une vraie messe.

Le dimanche suivant, je me suis décidée. Assise dans l’église, les larmes sont encore venues. Je sentais comme un massif montagneux tomber sur mon cœur tellement le flot était fort. Je me sentais soulagée et libérée d’un poids. Après la messe, un des jeunes que j’avais vu l’autre fois est venu vers moi et m’a demandé comment j’allais. Je lui ai raconté ce sentiment de libération et mon manque de connaissance sur la foi. Il m’a alors conseillé de lire la Bible et m’en a trouvé une dans la paroisse.

Sur les épaules de Jésus

En quelques semaines, j’avais lu le Nouveau Testament et j’étais comme sciée : j’étais complètement emballée ! J’allais à la messe désormais chaque dimanche : j’avais la sensation de savoir qui j’étais enfin vraiment, ce que je cherchais. J’ai senti la présence de Dieu comme un Père, et Jésus semblait me dire « c’est au cœur de ta faiblesse que je montre ma force et te prends sur mes épaules ». Je ne savais pas encore prier. Mais j’avais senti la présence de Jésus. Les couleurs de l’arc-en-ciel ont pour moi maintenant une nouvelle signification : ce n’est plus le symbole de la cause LGBT mais le signe que Dieu a scellé son alliance avec nous les hommes.

Des discussions animées

Avec ma famille et mes amis, j’ai eu des discussions très animées : ils ont eu beaucoup de mal à comprendre ma transformation intérieure. C’est vrai que tout est allé très vite et qu’ils ne savaient pas du tout ce qu’il y avait dans mon esprit ni quelles personnes j’avais rencontrées. Ils étaient souvent très inquiets pour moi, mais je pouvais tranquillement leur répondre et dire : « Je me sens bien, très bien. Non, je ne suis pas folle et je ne me drogue pas. Je sais ce que je fais. Je suis heureuse ». C’est comme si le filtre avec lequel je perçois la vie avait été nettoyé, mes lunettes lavées, je peux enfin saisir la beauté du monde et la joie de vivre et d’aimer.

Je me suis vite rendu compte que sans la prière et la lecture de la Bible, ma journée redevient maussade. Mais si je fais mes prières du matin, le jour est merveilleux. Et quand je demande à Jésus de l’aide, il aide volontiers. Bien sûr, il voit mes ennuis sans que je ne lui dise, mais comme il est gentleman, il ne viendra pas jusqu’à ce que je l’invite. Je tiens donc à lui dire ce pour quoi je besoin d’aide. Quand je l’ai appelé des profondeurs, il est toujours venu et m’a porté secours : « Quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé ».

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