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Ces filtres qui nous empêchent de profiter des dons de Dieu

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By Nook Thitipat | Shutterstock

Malgorzata Rybak - publié le 30/12/17

Arrivés au bout du chemin qu'est la vie, certains d'entre nous entendent mieux le Seigneur, deviennent plus sensibles à Ses souffrances. Nous réalisons que nous ne L'avons pas complètement compris auparavant. Il est alors plus facile de percevoir combien nous Lui prêtons des intentions et des actions qui ne sont en aucun cas les Siennes...

Dans différents domaines de la vie, nous sommes tels des daltoniens, aveuglés par les filtres négatifs que nous nous imposons. À nos yeux, l’image est monochrome, déformée et triste. Dépourvue de vie. Cette forme de “daltonisme spirituel et émotionnel” a pour conséquence une vie sans espoir et ces filtres négatifs deviennent des voleurs de joie.

Ils finissent d’ailleurs par envahir le monde de nos convictions car notre univers est construit sur la base de nos expériences passées. Une telle vision de la vie, bien qu’elle puisse avoir une multitude de causes, nie systématiquement la couleur, c’est-à-dire que nous sommes laissés dans le brouillard, bataillant pour la survie plutôt que de profiter du délicieux don de la vie que Dieu nous a offert.

Premier filtre : les croyances sur soi-même

Que pensons-nous de nous-mêmes ? Les couleurs éclatent lorsque je comprends quelque chose ou lorsque quelqu’un m’apprend que je vaux quelque chose ; que j’ai à la fois un pouvoir et de la valeur ; que je mérite l’amour.

Au contraire, les couleurs sont éteintes par tous ces bourrages de crâne qui nous laissent avec une piètre opinion de nous même, effondrés et sans ressort, comme :

  • « Je ne suis rien »
  • « Personne ne veut de moi »
  • « Je ne mérite pas l’amour »
  • « J’ai tiré la courte paille dans la vie »

Ces croyances sur nous-mêmes, qu’il est parfois difficile de reconnaître, nous maintiennent dans une forme de prison. Elles sont un fléau sur nos choix de vie. Que pourrais-je, en effet, attendre de la vie, dès lors que les dés sont truqués ? Si, dès le départ, nous sommes convaincus d’être condamnés à ne pas réussir, la sentence ne saurait être que l’échec…

Deuxième filtre : les croyances sur la vie et le monde

Dans notre inconscient, il existe des formes de légendes dogmatiques, propagandes sociétales : « La vie est une jungle à laquelle seuls les plus forts survivent », « la gratuité n’existe pas », « la vie et dure, ensuite on meurt », « on n’est jamais si bien servi que par soi-même », « on ne peut compter sur personne », etc.

Ces mantras sont malheureusement souvent répétés par des personnes ayant beaucoup d’influence sur nous. Parfois, d’une voix claire, parfois par détours et ruses, mais ces crédos destructeurs limitent toujours nos décisions et nos comportements. Nous les avons adoptés comme nôtres, la plupart à un moment où notre intelligence n’était pas encore celle d’un adulte, capable de discerner si ces croyances sont vraies, de déterminer si nous voulons les accepter comme telles. Simplement, elles nous imbibent comme de l’eau envahirait une éponge. Ainsi, ayant vécu un certain nombre de mauvaises expériences, certains finissent par se convaincre que « c’est comme ça » ; que quoi que nous fassions, même en ayant tout essayé, le mauvais précède le pire.

Troisième filtre : les croyances au sujet de Dieu

S’ils sont négatifs, ces préjugés transforment notre vie en un immense fardeau et éteignent toute source de lumière spirituelle.

  • « Dieu ne veut pas mon propre bien »
  • « Dieu est quelqu’un de lointain »
  • « Dieu n’est pas content de moi »
  • « Je dois travailler très dur pour ne pas le mettre en colère »
  • Et la pire, celle qui nous coupe de toute joie : « On ne peut pas faire confiance à Dieu »

Ces croyances destructrices nous empêchent de vivre ce qu’Il a vraiment prévu pour nos vies. Dieu aurait beau vouloir, de toute la force de Sa volonté, vous dire son Amour et vous faire comprendre que nous sommes Ses enfants bien-aimés pour lesquels Il a donné Sa vie, si votre cœur et votre esprit sont fermés par vos préconceptions, cela reviendrait à poster une lettre dans une boîte postale scellée.

II a donné tout ce qu’Il avait. Il nous aime tellement qu’Il ne veut pas être éloigné de nous. Et certainement Il désire me réconforter lorsque, les mains jointes, je lutte avec la vie. Car Il veut être omniprésent en toutes choses, comme ami, défenseur, gardien, source de notre force intérieure. Quand nous tombons, Il ouvre grand ses bras.

Les lunettes pour daltoniens qu’Il aimerait nous offrir, sont Sa parole, où rien ne se perd, personne n’est rejeté, repoussé ou perdu. Le pécheur aussi, peut trouver le chemin du Ciel. Je pense que, de là-haut, lorsque nous verrons nos vies, la même émotion et le même choc se dessineront sur nos visages, à la réalisation de combien nous sommes aimés — et combien peu d’entre nous y ont cru.

En particulier dans les moments sombres de notre vie, quand nous marchions dans la souffrance. Nous verrons combien Il était avec nous alors. Combien tout cela n’était pas Son plan quand il nous a créé, et combien nos chutes étaient causées par nos mauvais choix. Combien Il nous a sauvés.

Comme Il est humble, Dieu qui travaille en nous, même quand nous n’acceptons pas les messages de ce qui est révélé sur Lui. Cependant, nous avons aussi le choix de faire confiance à Ses promesses, de passer de la tristesse monochrome « en mode ​​survie », à une vie pleine d’espoir inondée par les rayons de Son amour.

Maintenant. Aujourd’hui. Tout de suite.

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