Aleteia logoAleteia logoAleteia
Jeudi 18 avril |
Aleteia logo
For Her
separateurCreated with Sketch.

On a trouvé une des causes de la dépression post-partum

Samotność w domu pełnym miłości, śmiechu i ludzi

Shutterstock

Mathilde de Robien - publié le 12/01/18

Des chercheurs américains ont découvert une des causes d’un type de dépression qui touche 5 à 15% des nouvelles mères : la protéine KCC2. Cependant, cette protéine n’est pas la seule raison ! Les femmes souffrant d’une absence de lien social sont les plus vulnérables. À nous de le retisser avec toutes les futures mamans qui nous entourent.

Réjouissez-vous ! L’article que vous allez lire est entièrement gratuit. Pour qu’il le demeure et soit accessible au plus grand nombre, soutenez Aleteia !

Je fais un don*

*avec réduction fiscale

La dépression post-partum touche 5 à 15% des femmes venant de mettre au monde un enfant. Elle survient dans les quatre à huit semaines qui suivent l’accouchement et se traduit par une humeur dépressive, des insomnies, une irritabilité, une perte d’appétit, de l’anxiété, une incapacité à se lier à son enfant, des pensées suicidaires. Il s’agit d’un épisode dépressif majeur, à ne pas confondre avec le baby-blues.


MOTHER NEWBORN

Lire aussi :
Comment se remettre d’un accouchement difficile ?

Le baby-blues advient plus tôt, entre le troisième et le dixième jour après l’accouchement et a une cause physiologique due à la chute des hormones de grossesse. La dépression post-partum, elle, est provoquée par une perte de repères, d’autant plus rude si la femme est fragile psychologiquement. Le baby-blues se manifeste par des pleurs, des troubles du sommeil, une hypersensibilité, et touche environ 75% des jeunes accouchées. Il disparaît généralement au bout de quelques jours, tandis que la dépression peut durer plusieurs mois. Si le soutien de l’entourage et du repos aident à dépasser le baby-blues, il est conseillé de consulter un spécialiste pour le suivi d’une dépression post-partum.

L’importance d’être entourée

Selon une récente étude américaine, la dépression post-partum serait en partie due à l’absence d’une protéine dans le cerveau, la protéine KCC2. Cette protéine sert, entre autres, à réguler le niveau de stress. Une nouvelle mère en manque de KCC2 serait donc plus vulnérable à la dépression post-partum et à des déficits dans les soins maternels. Mais si cette carence peut être palliée par de nouveaux traitements médicamenteux, cette fameuse protéine n’est pas la seule responsable de la dépression post-partum.

Certes, il existe des facteurs personnels, tels qu’une tendance à la dépression, la monoparentalité, le stress dû à des complications de grossesse, qui favorisent une dépression post-partum. Mais il y a aussi des facteurs sociaux, sur lesquels nous pouvons agir, afin de prévenir ce type de dépression. Les femmes souffrant de dépression post-partum sont majoritairement des femmes seules, ou avec des relations difficiles avec leur conjoint, et fragilisées par un faible soutien social. À nous, donc, d’ouvrir les yeux et d’apporter, dans la mesure de ce que nous pouvons faire, un peu de chaleur et de réconfort à toutes les futures mamans.


MOTHER WITH NEWBORN

Lire aussi :
Six idées pour un retour à la maison serein après l’accouchement

Tags:
EnfantsMaladieParents
Soutenez l’aventure missionnaire qu’est Aleteia !

Vous n’avez jamais fait un don à Aleteia ?  De grâce, faites-le, maintenant.
Aleteia se doit d’être gratuit : les missionnaires ne font pas payer l’évangélisation qu’ils apportent. Grâce à cette gratuité, chaque mois 10 à 20 millions d’hommes et de femmes - majoritairement des jeunes -, visitent la cathédrale virtuelle qu’est Aleteia. Mais vous le savez, si l’entrée de nos églises n’est pas payante, c’est parce que les fidèles y donnent à la quête.

Vous aimez Aleteia ? Vous voulez être de l’aventure missionnaire qu’est Aleteia ?

Alors, sans attendre, aujourd’hui même, donnez !

*avec déduction fiscale
FR_Donation_banner.gif
Top 10
Afficher La Suite
Newsletter
Recevez Aleteia chaque jour. Abonnez-vous gratuitement