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Distractions, égarements. Il est un autre obstacle à la prière que notre quotidien chargé nous fait rencontrer sans cesse : la fatigue. Comment vaincre cette petite paresse qui au soir nous pousse à écourter le temps de la prière, voire à la repousser au lendemain et à s’endormir sans s’être rendu véritablement disponible à Dieu ?
La prière est sans cesse mise à l’épreuve de la difficulté, elle rencontre chaque jour la tentation du relâchement. Combien de fois ai-je refusé la prière parce que, pour citer chacun d’entre nous, « j’ai la flemme » ? Si la foi en Dieu est difficile dans un monde où il n’est plus la priorité, l’abandonner en revanche est un écueil tout aussi facile que rapide : il s’agit de choisir Dieu chaque matin et ainsi de prendre le temps de se rendre disponible à Lui. Comment contourner cette fatigue, cette paresse qui nous tente à se dérober au cœur-à-cœur avec Dieu ?
« Nous savons peu de choses, mais qu’il faille nous tenir au difficile, c’est là une certitude qui ne doit pas nous quitter. » (R.M. Rilke – septième des Lettres à un jeune poète)
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