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Le Musée des merveilles, un hommage à la transmission
Cette histoire nous emmène sur les pas des aventures de Ben et Rose, à deux époques différentes, qui se rendent à New-York pour réaliser leurs rêves les plus chers. L’un est à la recherche de son père qu’il n’a jamais connu, tandis que la petite Rose, murée par sa surdité, caresse l’idée d’admirer sur scène une chanteuse qu’elle admire. Ils se lancent dans leur quête avec toute la fraîcheur de l’enfance et le goût de transgression d’une fugue poétique. Un émerveillement ainsi qu’un hommage à la transmission.
Le Musée des merveilles (2017), drame de Todd Haynes, avec Millicent Simmonds, Julianne Moore, Oaks Fegley et Michelle Williams. Killer Films, 117min.
Tout mais pas ça !, une vocation fait des dégâts, avec humour
Andrea, fils de bourgeois italiens, annonce à ses parents qu’il veut devenir prêtre. Son père, chirurgien reconnu et rationaliste par nature, va tout faire pour essayer de remettre son fils dans le droit chemin, en enquêtant sur le prêtre qu’il pense l’avoir influencé. Le destin de toute la famille va en être chamboulé. Une comédie italienne délicieuse et une touchante image du prêtre.
Tout mais pas ça ! (2015),comédied’Eduardo Falcone, avec Marco Giallini, Alessandro Gassmann et Laura Morante. Rai Cinema, Saje distribution, 87 min. Voir le film en VOD.
Ces différences qui nous rapprochent, une histoire vraie remarquable
Ce drame chrétien est inspiré d’un best-seller américain basé sur une histoire vraie, ce qui la rend encore plus bouleversante. Un marchand d’art et sa femme font la rencontre d’un sans-abri violent et dangereux, avec qui ils sympathisent. Il va bousculer leur vie alors que le couple traverse des moments difficiles, jusqu’à ce que la femme apprenne qu’elle est atteinte d’un cancer. Un témoignage indéniable de bienveillance et d’amour.
Ces différences qui nous rapprochent (2017), de Michael Carney,avec Greg Kinnear (Little Miss Sunshine, Green Zone), Renée Zellweger (De l’ombre à la lumière) et Djimon Hounsou (Blood Diamond, Gladiator). Paramount Pictures, 119 min. Voir le film en VOD.
Silentium, la résistance d’un couvent dans le monde moderne
Après Le Grand silence (2006) sur la vie de moines chartreux, c’est à celui de quatre bénédictines d’un couvent germanique que ce documentaire allemand nous invite. Un silence qui semble aussi celui d’un monde moderne devenu trop envahissant et laissant au déclin la vie religieuse, rythmée par la lenteur et la prière.
Silentium (2015),de Sobo Swobonik, KMBO, 85 min.
La Juste route,des âmes en noir et blanc après la Shoah
En août 1945, dans un village hongrois, l’arrivée de deux Juifs orthodoxes vient troubler le confort des habitants, qui s’apprêtent à célébrer le mariage du fils du notaire. Ils seraient les héritiers d’anciens déportés et traînent avec eux de lourdes caisses. Leur retour questionne la responsabilité des villageois et leur cupidité pendant la guerre. Un récit épuré et poignant. On ne peut que réfléchir à l’interdépendance des destinées humaines et interroger notre conscience humaine après avoir vu ces images.
La Juste route, de Ferenc Török, avec Péter Rudolf, Bence Tasnadi et Tamas Szabo Kimmel. ESC éditions, 87 min. Voir le film en VOD.
Dieu seul le sait, le chef-d’œuvre de John Huston
John Huston le considérait comme l’un de ses meilleurs films, bien qu’Africa Queen lui soit bien plus connu, et Robert Mitchum estimait avoir tenu là son plus beau rôle. En 1944, sur une île du Pacifique, un Marine et une jeune religieuse sont forcés de s’entendre malgré leur différence de caractères. L’invasion des Japonais met leur destin en péril et les oblige à la rencontre. Délicat, subtil, d’une grande qualité narrative, Dieu seul le sait est une perle du cinéma trop souvent oubliée.
Dieu seul le sait (1957),de John Huston, avec Robert Mitchum et Deborah Kerr. Rimini éditions, 108 min.
Vers la lumière, une rencontre bouleversante
Prix du jury œcuménique au Festival de Cannes, le dernier film du réalisateur japonais nous entraîne vers la lumière par la rencontre entre une jeune femme et un photographe quasi aveugle. Ils se bouleversent l’un et l’autre. Elle est chargée de rédiger les commentaires d’un film à l’intention des malvoyants et, par le choix des mots, de leur faire ressentir les émotions. Entre les mots, les images, les visages et les silences, c’est une poésie qui respire dans ce film.
Vers la lumière (2017),de Naomi Kawase, avec Masatoshi Nagase (Paterson de Jim Jarmush), Noémie Nakai et Tatsuya Fuji. Mk2 productions, Blaq out (éditeur), 101 min.
Les ailes de la victoire, après Les Chariots de feu Eric Liddell inspire toujours
Eric Liddell est l’un des coureurs les plus célèbres au monde quand il remporte deux médailles aux Jeux olympiques de 1924. Malgré son succès, il décide de devenir missionnaire en Chine. Quelques années plus tard, la seconde guerre mondiale éclate et les Japonais contraignent les étrangers au départ. Eric Liddell leur tient tête et sert d’exemple aux autres. Une grande fresque historique sur le destin d’un sportif exceptionnel, déjà incarné au cinéma dans le film oscarisé Les Chariots de Feu.
Les ailes de la victoire (2017), de Stephen Shin et Michael Parker, avec Joseph Fiennes, Shawn Dou et Richard Sanderson. Metropolitan Vidéo, 117 min. Voir le film en VOD.