C’est un maillon essentiel de l’abbaye du Mont Saint-Michel qui est en train de renaître. Extension continentale de l’abbaye, le prieuré d’Ardevon, qui était il y a quelques années à l’état de ruine, est en passe de retrouver sa beauté et sa vocation d’origine : l’accueil, l’échange et la transmission.
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Construit au XIIIe siècle, le prieuré était la base arrière de l’abbaye, située à quatre kilomètres du sanctuaire, sur le continent. C’était un lieu de convergence et de ressourcement pour les pèlerins en route vers le Mont. Racheté en 2014 par la Fondation du Mont Saint-Michel, cette dernière a entrepris un premier grand chantier de restauration s’élevant à plus de 900.000 euros. La boulangerie, le pigeonnier, la bibliothèque, l’abri pour les campeurs et une partie du logis ont déjà fait l’objet de travaux.
Aujourd’hui, le prieuré peut donc accueillir les pèlerins (familles, scouts, jeunes…) désireux de se reposer dans des dortoirs ou bivouac avant de reprendre la route vers le Mont. Le prieuré accueille également des manifestations culturelles comme des expositions ou des conférences, notamment à l’occasion du festival musical Aeterna dont la Fondation est un partenaire opérationnel.
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En attendant les deux autres phases de restauration qui s’étendront de 2019 à 2022, et qui concerneront la restauration et l’aménagement du logis médiéval, Monseigneur Le Boulc’h, évêque de Coutances et Avranches et président de la Fondation, est venu bénir le prieuré en compagnie de Mgr d’Ornellas, archevêque de Rennes, Dol et Saint-Malo et du Père André Antoni, directeur général de Bayard, co-fondateurs.