Aleteia logoAleteia logoAleteia
Jeudi 25 avril |
Aleteia logo
For Her
separateurCreated with Sketch.

L’amour vu par les enfants… ce n’est pas si compliqué !

CHILD THINKING

Kostenko Maxim I Shutterstock

Claire de Campeau - publié le 13/10/18

« C’est quoi l’amour ? » Aleteia a posé la question à une centaine d’enfants, âgés de 2 à 12 ans. Voici leurs réponses, emplies de tendresse, d’humour, de poésie mais également de foi, de réflexion et d’une certaine lucidité.

Réjouissez-vous ! L’article que vous allez lire est entièrement gratuit. Pour qu’il le demeure et soit accessible au plus grand nombre, soutenez Aleteia !

Je fais un don*

*avec réduction fiscale

Il suffit de consulter n’importe quel dictionnaire – du Larousse au Littré – pour constater combien il est ardu de définir le mot « amour ». Les enfants, avec leur regard sans fard sur le monde, nous ont semblé bien placés pour réfléchir à une définition personnelle de l’amour, qui, si elle n’est pas exhaustive, est bien inspirée de leur jeune expérience de la vie. Nous avons ainsi pu, grâce à leurs réponses, dessiner cette jolie définition de l’amour.

L’amour, c’est grand

L’amour c’est compliqué à définir… Mais c’est quand même utile, précieux. C’est grand, l’amour. Cela permet de créer une famille, des enfants, des bons moments entre amis. Ou de s’apprécier soi-même, déjà. L’amour c’est la tendresse, c’est également des cœurs, des baisers, de la joie, des rires. Il n’y a pas d’amour sans preuves d’amour. Il s’agit d’être gentil, ne pas dire du mal, être présent et fidèle. L’amour c’est l’autre, c’est dans ma relation avec l’autre. L’amour c’est Dieu, c’est en Dieu. L’amour, c’est en moi, en eux, en Dieu. L’amour c’est partout.

L’amour, c’est comme un gâteau

Si l’amour nous paraît à tous agréable à éprouver, il peut être compliqué de l’expliquer, de le décrire. Certains enfants trouvent la tâche bien difficile… Alix nous répond que l’amour « ce n’est rien », Clotilde « ne sait pas », Amicie, de son côté, trouve la question « compliquée… je réfléchis pendant la nuit et je te dis.

Les petites Colombe et Albane voient respectivement l’amour dans « un gâteau » et « un verre ». En poussant habilement la métaphore, nous pourrions y retrouver le pain et le vin…

Sinon on demande à papa ce soir. » Pour Arnaud, l’amour c’est « le foot » … attention aux cartons rouges, donc. Les petites Colombe et Albane voient respectivement l’amour dans « un gâteau » et « un verre ». En poussant habilement la métaphore, nous pourrions y retrouver le pain et le vin… Leurs réponses n’ont pas fini de nous surprendre.   

Après tout, comme l’exprime si bien Charles du haut de ses 10 ans, « l’amour, cela relève parfois du miracle. »

C’est le cas avec celle d’Yrieix, 2 ans et demi qui nous affirme avec aplomb : « L’amour c’est l’éléphant ! » Au pourquoi de sa mère, l’enfant répond : « Parce que ce n’est pas le rhinocéros. » Belle évidence de l’amour, un sentiment si puissant, si limpide, qu’il ne s’explique pas : connu de tous mais indéfinissable dans le même temps, omniprésent mais insaisissable, la quête de toute une vie pour beaucoup d’entre nous. Et si l’éléphant était là, tout près, pas si loin de nous, mais caché par les rhinocéros ? Après tout, comme l’exprime si bien Charles du haut de ses 10 ans, « l’amour, cela relève parfois du miracle. »

L’amour, c’est fort utile

Selon nos spécialistes en culotte-courte, l’amour – bonne nouvelle – se révélerait être fort utile au quotidien ! Du haut de ses 4 ans, Mathilde semble déjà en avoir beaucoup reçu car elle nous explique que l’amour « sert à bien grandir ».

Titouan, 4 ans et demi, achève de nous convaincre : « on se choisit pour vivre ensemble plein de choses ! »…

Victoire, 3 ans, acquiesce, il s’agit d’« être heureux » et Marguerite, 2 ans, de conclure : « C’est trop bien. » Titouan, 4 ans et demi, achève de nous convaincre : « on se choisit pour vivre ensemble plein de choses ! »… Colombe a une jolie expression pour exprimer le trop-plein d’amour qui peut nous envahir, même quand on a que 8 ans : « L’amour c’est quand on a le cœur qui déborde de bonheur. » Côme, 11 ans, a déjà saisi que l’amour « cela sert à vivre avec des sentiments » et que « sans l’amour, on ne pourrait pas vivre. »

Pour James, cela ne fait aucun doute, l’amour se compare à « un médicament ».

L’amour, besoin inconditionnel de l’homme, ce sont les enfants qui l’expriment, avec simplicité. Pour James, cela ne fait aucun doute, l’amour se compare à « un médicament. » Une belle manière d’exprimer la douceur, la puissance et les bienfaits de l’amour au cœur de nos vies de pêcheurs.

L’amour, c’est l’autre

Pour beaucoup d’enfants, l’amour, c’est les autres. « C’est quand on aime… pas soi-même, mais quelqu’un d’autre », soutient Ombeline, 8 ans. Pour Thibault, « c’est avoir quelqu’un dans son cœur » et pour Inès, 8 ans « c’est aimer quelqu’un, le trouver beau et l’avoir au fond de son cœur ». Sixte insiste sur l’amour universel « c’est aimer les autres, sans rejeter personne ».

Pour Angélique, l’amour, « c’est grand…. très, très grand…. car j’aime mon papa, ma maman, ma sœur, mon frère, toute ma famille…, mes copains, mes copines et ma maîtresse. »

L’amour familial est le premier et principal modèle pour une majorité d’enfants. « C’est PAPA… enfin ‘’Thibault mon amour !’’ » ajoute t-il, regardant d’un œil amusé sa mère, dont il se moque gentiment. Si pour beaucoup, comme Thaïs, 6 ans, c’est « maman et papa ! » qui représentent le premier modèle de l’amour, pour le petit Lodoïs, 3 ans, l’amour inclut tous les membres de la famille : « c’est moi, Maman, le bébé dans le ventre, Joséphine et Papa ». La fille d’Angélique a bien compris que l’amour n’est pas réservé au cercle familial et devine dans l’amour un réservoir immense : « C’est grand…. très, très grand…. car j’aime mon papa, ma maman, ma sœur, mon frère, toute ma famille… vraiment toute ma famille, mes copains, mes copines et ma maîtresse ». « Ce sont les gens qu’on veut voir tout le temps », « c’est avoir des enfants, une femme, de la compagnie » résument Gemma, 4 ans et demi et Guillaume, 7 ans.


EXPO DESSINE MOI NOTRE DAME DE PARIS

Lire aussi :
Quand Annonciade, 10 ans, dessine Notre-Dame de Paris

L’amour, c’est la famille

L’amour conjugal – et en particulier le mariage –  constitue un exemple très puissant d’amour chez l’enfant. « L’amour cela veut dire se marier », nous répond Tiphaine, 4 ans. Gabriel, 5 ans et demi, la rejoint : « c’est quand quelqu’un épouse quelqu’un et qu’il le garde pour toujours ». Jeanne, 7 ans, synthétise ainsi ce qu’elle a compris des étapes de l’amour : « C’est quand deux personnes s’aiment très fort. Tu vois dans amoureux il y a amour. Quand un papa et une maman se rencontrent, ils s’aiment très fort et se marient et puis … c’est aussi moi et toi. Toute notre famille. »

«L’amour parental, conquiert Isabelle, 8 ans, pour qui l’amour se traduit lors de « la naissance d’un bébé… eh bien une maman l’aime de tout son cœur. ».»

L’amour marital découle très simplement de l’amour de deux personnes : « Quand on se connait et quand on s’entend bien, du coup, c’est le mariage. » raisonnent Victoire et Léopold. L’amour parental conquiert Isabelle, 8 ans, pour qui l’amour se traduit lors de « la naissance d’un bébé… eh bien une maman l’aime de tout son cœur. ».

«Pour Romane, 8 ans, l’amour c’est « être gentil avec les autres même si c’est quelqu’un de méchant… et pardonner. »»

L’amour des autres ne s’arrête pas après la mort souligne si joliment Charlotte 9 ans : « l’amour c’est notre famille : nous six, la famille de papa, la famille de maman, ceux de notre famille qui sont déjà morts, Marie, Jésus, Dieu et les Anges ! ». L’amour, attention, ne se restreint pas à l’amour des autres, il commence par l’amour de soi-même et tous les petits de 2 ans interrogés ont bien insisté en ce sens : pour eux, l’amour, c’est « Moi ! ». Plus difficile encore mais soutenu par Romane, 8 ans, « être gentil avec les autres même si c’est quelqu’un de méchant… et pardonner. » L’amour de l’autre… sans exception, sans condition.

L’amour, c’est tendre

La tendresse et les gestes charnels d’affection ne sont pas oubliés par les enfants, de tous âges. Pour Caroline « c’est quand on se fait des bisous », « quand je vous fais un gros câlin », illustre Dauphine à ses parents. « L’amour, c’est faire des gestes d’affection, être gentil et se comprendre » ajoute la fille de Marie-Astrid.

««L’amour, c’est comme une boîte à bisous » conclut la petite Briséis.»

« Comme une boîte à bisous » conclut la petite Briséis. Philomène résume la force de l’amour charnel en ces mots : « c’est….c’est…. l’amour c’est quelque chose qui… euh… qui fait l’enfant, qui les aime… ». À Justine de conclure : « c’est quand on fait des bébés et tout et tout ! ».

L’amour cela se vit, cela se montre, cela se donne

Si l’amour s’exprime et s’offre par des baisers, les enfants ne sont pas dupes et savent qu’il se manifeste de mille et une autres façons au quotidien, la tendresse charnelle n’étant pas le seul vecteur de l’amour.

L’amour, c’est donner sans compter. « On donne tout l’amour qu’on a dans son cœur aux gens, après ils sont contents. » assure Solange, 4 ans. Pour Aymeric et la petite Betshsabée, 2 ans et demi : « c’est quand on fait des cadeaux » et pour Auxence, 5 ans, « quand on fait des surprises. » Floscel insiste : « faire plaisir aux autres, leur faire des surprises, l’amour c’est tout donner, et avoir la volonté. » Foucauld confirme qu’il s’agit de « s’abandonner à la volonté de l’autre. » Léon 6 ans va encore plus loin et nous dit que « l’amour c’est quand on meurt pour nous. » Belle image du don le plus absolu qu’il soit qu’a offert – à toute l’humanité – le Christ sur sa croix.

«L’amour est présent dans l’attention portée à l’autre. « C’est quand on est gentil », d’après Ombeline, 4 ans. « C’est toujours faire ce que maman dit », continue Gabriel, 6 ans.»

L’amour, c’est aussi du temps partagé ensemble. Si pour Alix « c’est le temps avec maman », pour Paul il s’agit de « faire des choses avec les amis ». « Par exemple c’est toi et papa quand vous rigolez », explique Laure-Thuriane. L’amour est présent dans la gentillesse, l’attention portée à l’autre. « C’est quand on est gentil », d’après Ombeline, 4 ans. « C’est toujours faire ce que maman dit », continue Gabriel, 6 ans. « Ne pas crier » confirme Jeanne, 3 ans. Pour Yrieix, 5 ans, l’amour est synonyme de « la confiance ».

L’amour, c’est divin

Ambroise, 5 ans, perçoit en Dieu le modèle le plus parfait de l’amour « L’amour, c’est quand on est très gentil. Quand tu me dis je t’aime ça veut dire que tu es gentille pour moi. Comme Jésus qui est le plus gentil. Et l’amour c’est quand on va ressusciter au Ciel. »

Pour Faustine, l’amour c’est « le cœur de Jésus »

Philippine, 5 ans s’exclame très spontanément que « L’amour… c’est Dieu ! ». Arthur, 10 ans, définit plus précisément l’amour comme « un sentiment intime qui vient tout droit du Père ». Cyriaque, plus jeune, sent l’amour dans « Jésus qui vient dans l’Hostie et quand on chante à la messe aussi. » et pour Faustine c’est « le cœur de Jésus ». Alais, 6 ans, élargit l’amour à Dieu mais également à la communion universelle : «  l’amour c’est Dieu et c’est quand nous prions pour tout le monde. »


MOM,BABY

Lire aussi :
Petit éloge de la tendresse

L’amour – dans toutes ses complexités et ses différentes manifestations –  n’aura pas échappé aux plus jeunes d’entre nous et nous constatons, à la lecture de ces mots enfantins qu’il n’a pas besoin de maturité pour être envisagé, compris, saisi en sa profondeur la plus absolue. Les enfants perçoivent l’amour avec toute leur innocence mais leur lucidité également et, peut-être, cette relecture de l’amour nous aidera à retrouver notre perception si pure et limpide que nous avions, avant d’entrer dans les tourments de l’âge adulte.

Les perles des enfants à la messe - à pleurer de rire :



Lire aussi :
Les plus belles perles de louveteaux

Tags:
AmourCoupleEnfantsFamille
Soutenez l’aventure missionnaire qu’est Aleteia !

Vous n’avez jamais fait un don à Aleteia ?  De grâce, faites-le, maintenant.
Aleteia se doit d’être gratuit : les missionnaires ne font pas payer l’évangélisation qu’ils apportent. Grâce à cette gratuité, chaque mois 10 à 20 millions d’hommes et de femmes - majoritairement des jeunes -, visitent la cathédrale virtuelle qu’est Aleteia. Mais vous le savez, si l’entrée de nos églises n’est pas payante, c’est parce que les fidèles y donnent à la quête.

Vous aimez Aleteia ? Vous voulez être de l’aventure missionnaire qu’est Aleteia ?

Alors, sans attendre, aujourd’hui même, donnez !

*avec déduction fiscale
FR_Donation_banner.gif
Top 10
Afficher La Suite
Newsletter
Recevez Aleteia chaque jour. Abonnez-vous gratuitement