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C’était une visite inattendue. Avant de se rendre au Capitole, le pape François s’est déplacé mardi à l’Université pontificale du Latran. Devant des étudiants, il a prêché une catéchèse de Carême. « Le monde est marqué par la pensée unique qui enveloppe et endort chacun avec son étreinte mortelle », a notamment déploré le pape argentin. Pourtant « la différence chrétienne » réside dans « la nouveauté » qui permet de rester « indemne », a-t-il rappelé.
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Le Pape a ainsi évoqué « l’hiver démographique » que traversent les sociétés occidentales, fruit d’un individualisme « confortable et radin ». Parce qu’ils sont trop concernés par « leur épanouissement personnel », les couples vivent « sans fécondité », a constaté le successeur de Pierre. « Pourquoi n’avez-vous pas au moins un enfant ou deux ? », a-t-il interrogé devant les étudiants. Cette pensée unique, celle de « l’exaltation du moi », est en apparence « culturelle » mais est en réalité « sauvage » car elle empêche les hommes de « laisser une histoire » derrière eux.
La primauté donnée à la relation
Ainsi, les études ne sont utiles que si elles permettent de rester liées à l’histoire et à « l’humanité dans son ensemble », a rappelé le chef de l’Église catholique. Elles ne doivent pas mener à l’isolement mais favoriser « une conscience critique et une capacité de discernement ». Les études, a-t-il repris, ne seront ainsi fécondes que si elles sont faites « avec l’esprit ouvert et à genoux ». Le pontife a donc invité à contempler le mystère de la Trinité et de l’Incarnation. C’est ainsi que « la primauté donnée à la relation » sera retrouvée.
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