Des foulards à la place des feuilles de palmier. C’est ce que propose le diocèse de Dakar (Sénégal) pour la deuxième année consécutive à l’occasion de la fête des Rameaux. L’objectif est d’éviter de “contribuer à la disparition des palmiers” et “d’aggraver la désertification inquiétante de notre environnement”, explique le père Pierre Sandi Diouf, vicaire épiscopal, dans un communiqué. En outre, ce geste rappelle de façon très vivante l’arrivée du Christ à Jérusalem telle qu’elle est décrite dans les Évangiles : “Dans la foule, la plupart étendirent leurs manteaux sur le chemin ; d’autres coupaient des branches aux arbres et en jonchaient la route” (Mt 21, 8).
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S’étendre soi-même devant le Christ
Au-delà de la question du rameau ou du foulard, le père Sandi Diouf invite à entrer dans une démarche de foi profonde. S’appuyant sur les paroles d’un autre évêque, il a invité à s’étendre soi-même “humblement” devant le Christ. “Prosternons-nous à ses pieds comme des tuniques étendues… pour pouvoir offrir au vainqueur de la mort, non plus de simples rameaux de palmes, mais des trophées de victoire. Agitant les rameaux spirituels de l’âme, nous aussi, avec les enfants, acclamons saintement chaque jour : Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur, le roi d’Israël”, a-t-il lancé.