Réjouissez-vous ! L’article que vous allez lire est entièrement gratuit. Pour qu’il le demeure et soit accessible au plus grand nombre, soutenez Aleteia !
*avec réduction fiscale
Après les attentats qui ont bouleversé le pays le 21 avril dernier, le Sri Lanka endeuillé rend hommage à ses victimes. Parmi elles, Ramesh Raju, un héros discret. Au prix de sa propre vie, cet homme de 40 ans, père de deux enfants, a empêché un kamikaze d’entrer dans une église le jour des attentats. Membre de l’église évangélique de Zion, située à Batticaloa, sur la côte est du pays, il était chargé de gérer le flux des fidèles en raison de l’importante affluence et a vu arriver un inconnu chargé de deux sacs. Ayant des soupçons, il s’est interposé et lui a demandé de les laisser à l’extérieur. La bombe a explosé après leur courte altercation, tuant 29 personnes, dont 14 enfants. Les 600 personnes présentes à l’intérieur de l’édifice, dont de nombreux enfants qui sortaient du catéchisme, n’ont quant à elles pas été touchées.
Lire aussi :
Mgr Gollnisch : « L’extrémisme, c’est la médiocrité et l’absence de convictions »
Le « pilier » de sa famille
Décrit comme « un homme bien » par son père, Ramesh Raju était le « pilier » de leur grande famille. « C’était le principal soutien de notre famille, de ses trois jeunes sœurs et de son jeune frère », décrit non sans émotion le père de famille de 63 ans qui a appris le décès de son fils de la bouche d’un paroissien. Ayant également perdu une de ses filles, un gendre et un petit-fils de 20 mois, l’ouvrier a confié avec émotion être très fier de son fils et de son acte qui respire l’héroïsme et la générosité : « Je suis tellement fier que mon fils ait sauvé tellement d’enfants, pour que d’autres familles n’aient pas à vivre ce que nous vivons ».