Alors que les sanglants attentats au Sri Lanka le 21 avril 2019, jour de Pâques, ont causé la mort de 258 personnes et en ont blessé près de 500, le pays a ordonné une nouvelle enquête dimanche 22 septembre. Au mois d’août, dans une lettre, plusieurs évêques catholiques du pays, dont le cardinal Malcolm Ranjit, archevêque de Colombo et président de la Conférence des évêques du Sri Lanka, regrettaient qu’une enquête impartiale n’ait pas encore été lancée, pointant du doigt l’inefficacité du gouvernement. L’enquête parlementaire en cours, suspectée d’être instrumentalisée par les partis, faisait en effet controverse.
Cinq mois après les événements, une commission indépendante a donc été mise en place, composée d’un juge de la Cour d’appel, de trois autres magistrats et d’un fonctionnaire à la retraite. Elle devrait réunir des preuves au sujet des auteurs présumés des attentats djihadistes mais également mener l’enquête au sujet des failles dans le système de sécurité et de renseignement. D’ici trois mois, cette commission devrait présenter ses recommandations.
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