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La foi intrépide de Paul Splingaerd, un Belge chrétien dans la Chine du XIXe

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Domaine public

Sixtine Waché - publié le 19/04/20

Quand il embarque pour l’Asie en 1865, Paul Splingaerd ne se doute pas que sa vie va prendre un tournant inattendu, plein de surprises et de rebondissements. Débordant d’énergie, le jeune homme de 23 ans participe à une mission d’évangélisation au côté d'un prêtre missionnaire.

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En 1865, Paul Splingaerd, 25 ans, quitte son pays, sans savoir vraiment s’il rentrera un jour. Il faut dire que le jeune homme n’a pas beaucoup d’attaches en Belgique et qu’il rêve d’aventure. Il se retrouve en 1865 dans un convoi partant pour la Chine, accompagnant le père Théophile Verbist, un prêtre scheutiste missionnaire. Ensemble, ils vont continuer la longue mission d’évangélisation établie depuis quelques siècles déjà sur le sol chinois.

Débrouillard et apprenant vite, le jeune Belge maîtrise rapidement la langue du pays, en plus de ses connaissances en allemand, français, flamand, turc et russe. Ce véritable polyglotte est d’un grand secours pour le père missionnaire. Cependant, celui-ci ne tarde pas à mourir et Paul décide alors de se mettre au service des Prussiens. Il est ainsi engagé en tant qu’interprète, guide et garde du corps par la légation d’Allemagne à Pékin. Peu de temps après, il s’associe avec un Allemand pour fonder un petit commerce de réexpédition de produits mongols.

Prêt à tout pour satisfaire acheteurs et vendeurs, Paul Splingaerd fait preuve d’honnêteté et son immense générosité lui fait perdre le contrôle de son entreprise. En bon chrétien, il ne se laisse pas abattre par la malheureuse situation qu’il subit et part vite trouver un nouveau travail, convaincu que le Seigneur a encore beaucoup à lui offrir. 


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La chance lui sourit, ou bien plutôt la Providence. Car si le jeune Belge ne cesse de donner pour parfois perdre ses biens, Dieu récompense ses actions et place une profonde espérance en son cœur. Paul trouve d’ailleurs toujours une façon d’aider son entourage, comme par exemple en servant de médecin aux habitants de son village de Sou-Tcheou en manque de soins.

Missionnaire en famille

Une autre grâce accordée au jeune chrétien va être celle d’épouser devant Dieu en 1878 une femme aimante du nom de Catherine avec qui il partage beaucoup, en particulier sa foi. L’atmosphère paisible de la famille permet au Seigneur de toucher le cœur de trois de leurs filles qui deviendront religieuses par la suite. Le père de famille prend soin de donner une bonne éducation à ses douze enfants et les fait se former auprès d’un prêtre missionnaire scheutiste pour lequel il a un immense respect, en souvenir du missionnaire qui lui a permis son départ vers la Chine.




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Doté d’une extrême bienveillance, Paul Splingaerd est également un homme de paix. Dieu est véritablement à ses côtés quand, à plusieurs reprises, il parvient à trouver des accords entre pays et délégations étrangères. C’est le cas par exemple lorsqu’il favorise les relations entre Belges et Chinois en leur servant d’interprète pour construire un chemin de fer ; ou bien aussi quand il devient le guide, interprète et garde du corps d’un célèbre géographe allemand, Ferdinand von Richthofen, qu’il sauvera d’une attaque de bandits. Paul Splingaerd aime quand le calme règne et il fait son possible pour ramener la concorde lorsque le gouvernement de Pékin le nomme général de brigade en charge d’apaiser les révoltes anti-missionnaires, contre la présence des étrangers sur le sol chinois. 

Sa dernière mission est l’une des plus importantes de sa vie car c’est elle qui va résumer l’existence du formidable chrétien qu’il est. Dieu le rappelle à lui alors qu’il mène un convoi belge chez le vice-roi chinois pour la signature d’un accord. Le « Mandarin blanc » d’origine belge est déjà très affaibli par ses nombreux voyages mais son courage et le désir de servir dont il a toujours fait preuve lui permettent d’aller jusqu’au bout de ses forces. Comme le Christ, il meurt après avoir vécu une vie féconde, accompagné d’une confiance en Dieu et dune foi profonde. Paul Splingaerd a su faire fructifier les dons que Dieu lui avait transmis, en tirant tout ce qu’il y avait de bon, tant dans ses belles aventures que dans les moments les plus durs..


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