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Dans la cour Saint-Damase, au cœur du Vatican, le pontife a dénoncé ceux qui profitent de la situation de crise actuelle « pour fomenter des divisions » ou « pour chercher des avantages économiques ou politiques, en engendrant ou en accroissant les conflits ». « Une société saine est celle qui prend soin de la santé de tous », a-t-il insisté, déplorant que certains « ne s’intéressent tout simplement pas à la souffrance d’autrui » en s’appropriant notamment les vaccins contre la pandémie.
Affronter le virus avec « un amour sans barrières »
« Nous pouvons guérir le monde en travaillant tous ensemble pour le bien commun », a défendu le chef de l’Église catholique. « Un virus qui ne connaît pas de barrières, de frontières ou de distinctions culturelles et politiques doit être affronté avec un amour sans barrières, frontières ou distinctions », a-t-il affirmé.
Selon le 266e pape, les chrétiens ne peuvent se contenter d’aimer leurs proches ou leur famille, car l’amour du prochain est toujours « expansif et inclusif », et « comprend les rapports civiques et politiques ». Même si c’est difficile, aimer ses ennemis « est un art », a souligné le chef de l’Église, mais un art « qu’on peut apprendre et améliorer ».
« Une bonne politique est possible »
Dans ce but, le Souverain pontife a appelé à bâtir « des structures sociales qui nous encouragent à partager plutôt qu’à entrer en compétition » pour résister à « la culture de l’égoïsme, de l’indifférence, du déchet ». « La promotion du bien commun est un devoir de justice qui incombe à chaque citoyen ».