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Poursuivant son enseignement sur la prière, le pape François s’est arrêté ce mercredi 13 janvier 2021 sur la prière de louange. Dans l’Évangile, dans les moments de crise, « Jésus bénit le Père » et le loue, a-t-il observé. C’est cette attitude qu’il adopte notamment lorsque son ami Jean-Baptiste est en prison et que règne une « certaine hostilité » dans les villages après qu’il ait accompli de nombreux signes prodigieux.
Percevoir un « panorama nouveau, un horizon plus ouvert »
Cette louange du Christ doit nous conduire « à juger de manière différente nos échecs personnels, les situations où nous ne voyons pas clairement la présence et l’action de Dieu, quand il semble que prévaut le mal et qu’il n’existe aucune façon de l’arrêter », a encouragé le pontife. En effet, la louange doit être pratiquée « non seulement quand la vie nous remplit de bonheur, mais surtout dans les moments difficiles, quand le chemin grimpe ». C’est par ce « sentier fatigant, ces passages difficiles » que l’homme peut percevoir un « panorama nouveau, un horizon plus ouvert ».
« Louer c’est comme respirer de l’oxygène pur ; cela te purifie l’âme et te fait voir loin », a insisté le pape François. Il a ainsi invité les fidèles à observer l’attitude de saint François. Le Poverello a composé le Cantique des créatures non pas pas « dans un moment de joie, de bien-être, mais au contraire au milieu des difficultés ».
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François était alors presque aveugle, et « il ressentait dans son âme le poids d’une solitude qu’il n’avait jamais éprouvée auparavant ». Selon le pontife, « les saints et les saintes nous montrent que l’on peut toujours louer, dans le bien et dans le mal, parce que Dieu est l’Ami fidèle », cette « sentinelle » qui ne nous abandonne jamais.
Louer parce que les personnes simples accueillent l’Évangile
Le Christ, a encore fait remarquer le 266e pape, loue aussi pour la présence des plus faibles. En témoigne cette phrase qu’il adresse à son Père : « Je te bénis, Père, Seigneur du ciel et de la terre, d’avoir caché cela aux sages et aux intelligents et de l’avoir révélé aux tout-petits » (Mt 11, 25). En effet, il fait lui-même l’expérience dans ses prédications que les « sages » et les « intelligents » sont suspicieux et fermés, tandis que les « petits s’ouvrent et accueillent le message ».
Ces « petits ne se considèrent pas meilleurs que les autres ». Ils « sont conscients de leurs limites et de leurs péchés » et se reconnaissent tous frères, a poursuivi le pontife avant d’inviter : « nous aussi nous devons nous réjouir et louer Dieu parce que les personnes humbles et simples accueillent l’Évangile ».
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