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Il a remporté le « Ninja Warrior » pour la troisième année consécutive lors de la finale diffusée sur TF1 le 30 janvier 2021 et présenté par le trio d’animateurs composé de Denis Brogniart, Christophe Beaugrand et Iris Mittenaere. Au programme pour les 28 candidats, des épreuves de haute volée comme les manivelles d’acier, les équerres, ou encore la Tour des héros, corde de 23 mètres de haut sur laquelle il faut se hisser en un temps record. Et si cette année il n’a pas été sacré Ninja Warrior, Jean Tezenas du Montcel, 31 ans, est quand même le grand gagnant de cette cinquième édition. Et en plus d’avoir du muscle, l’athlète a aussi du cœur, ainsi qu’il en a témoigné auprès d’Aleteia.
Aleteia : Pourquoi vous être lancé dans cette aventure ?
Jean Tezenas du Montcel : C’est à la fois un mélange de défi et de difficultés, le fait de rencontrer des gens qui sont vraiment top et le côté télévision qui m’amuse aussi. J’ai déjà reçu pas mal de messages qui me montrent que cela pousse les jeunes à faire du sport. C’est bien aussi. D’aller jusqu’au bout m’a demandé de la concentration et de la pugnacité.
Vous avez été chef scout chez les Guides et Scouts d’Europe à Troyes durant deux ans. Qu’est-ce que cela a représenté pour vous ?
C’était une super expérience, j’ai adoré. C’était extraordinaire. Il y a tout dans le scoutisme : on se donne – on transmet vraiment quelque chose aux jeunes –, on est dehors, c’est sportif et il y a aussi une partie spirituelle. C’est vraiment un tout. Nous avons vécu de très bons moments.
Vous avez l’intention de partager une partie de vos gains avec une association. Laquelle avez-vous choisi ?
« En passant par la montagne », dont le projet est la réinsertion des jeunes défavorisés par la montagne. Cela me touche particulièrement. Il y a quelques années, un de mes amis est parti avec l’association Le Rocher à Marseille. Un week-end, je suis allé le voir et j’ai rempli un sac avec des baudriers et des cordes d’escalade. Nous avons emmené les jeunes dans les calanques de Cassis pour faire de l’escalade. Au début, ils pensaient que ce ne serait pas possible et ils ne parlaient que de jeux vidéos tout le temps. Nous les avons poussés et à la fin ils sont rentrés en courant, ils se sont baignés alors que l’eau était très froide, et ils ne parlaient plus que d’être dehors ! Je passe moi-même une grande partie de mon temps libre à faire de l’alpinisme, de l’escalade, du parapente et j’ai des copains qui étaient partis pour être des délinquants et qui se retrouvent secouristes en montagne. L’effort, c’est incroyable.
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