Le carême est un temps privilégié pour se convertir et redécouvrir Dieu. Il est aussi l’occasion d’apprendre à transformer des expériences douloureuses en une expérience qui conduit à une joie profonde. Jusqu’à sa mort que l’on estime à l’âge de 45 ans, saint François d’Assise a vécu ce qu’il prêche : l’amour débordant de son prochain et de la vie, selon l’exemple du Christ, dont il portera même, à la fin de sa vie, les stigmates.
Pour lui, plus l’épreuve est rude, plus la constatation que Dieu est présent est éblouissante. Et cette vraie joie passe par l’expérience de la fraternité : “quand tu vois un pauvre… c’est l’image du Seigneur et de sa pauvre Mère que tu as sous les yeux…” dit-il, cité par son biographe Bonaventure. Et il poursuit cette leçon de vraie joie du chrétien dans cette magnifique prière :
Ô Seigneur, que je ne cherche pas tant à être consolé qu’à consoler, à être compris qu’à comprendre, à être aimé qu’à aimer. Car c’est en se donnant qu’on reçoit, c’est en s’oubliant qu’on se retrouve, c’est en pardonnant qu’on est pardonné, c’est en mourant qu’on ressuscite à l’éternelle vie.
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