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Spiritualité
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Célébrer, à domicile, la vigile du dimanche des Rameaux

PALM SUNDAY

Public Domain

La rédaction d'Aleteia - publié le 26/03/21

Cette célébration de la Parole de Dieu à la maison s’adresse aux personnes qui sont empêchées de participer à l’office du dimanche des rameaux dans leur paroisse, notamment à cause de la pandémie. Cependant, cette célébration du samedi soir proposée avec le concours de Magnificat pourra aussi bien constituer une excellente préparation familiale de la messe dominicale en paroisse.

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Si on prévoit de participer à la messe dominicale en paroisse,
on omet la bénédiction des rameaux.

Mode d’emploi pour la bénédiction des Rameaux 

On aura préparé à l’avance des rameaux pour la Bénédiction.

Pour ceux qui disposent d’un jardin : 
A la suite de l’attaque d’une chenille, les buis sont moribonds. Mais les rameaux de n’importe quel arbre ou arbuste peuvent convenir, à condition qu’ils soient vert et portent des feuilles. En effet, les rameaux printaniers, ou toujours verts, symbolisent la vie nouvelle qui triomphe de la mort. On pourra choisir, par ordre de préférence, des rameaux des espèces suivantes : palmier (attention à bien couper les épines), olivier, agrume, buis, if, autres espèces à feuilles persistantes, saule, forsythia, prunus, cerisier du japon.

Pour ceux qui ne disposent pas d’un jardin :
De petits brins d’une belle plante verte d’appartement pourront convenir. Sinon, à la ligne claire, avec trait noir épais, on dessinera sur du papier (ou sur du carton) un rameau de palmier (une palme) que, si possible, l’on peindra en vert. Si le support est suffisamment solide pour se tenir ensuite, on peut découper la palme avec des ciseaux. Chacun se munira de sa feuille ou de sa palme pour la Bénédiction.

A la fin de la célébration, on pourra organiser une petite procession pour aller mettre un brin de rameau béni sur chaque crucifix que compte la maison. On peut, aussi bien, mettre à la place un petit morceau des feuilles de papier ou de carton qui ont été bénites.


Mode d’emploi pour la Lecture de la Passionselon saint Marc

Cette Lecture est particulièrement belle et prenante, il conviendra de bien la servir en s’efforçant de la lire relativement lentement, à voix forte et avec une belle diction. Il sera expédient de se répartir à l’avance les rôles pour la lecture. 

Les personnages sont désignés au long de la Lecture par les sigles suivant :
X= Jésus ; L = Lecteur ; D = Disciples et amis ; A = Autres personnages. 

Si l’on n’est que trois, le Lecteur L, lira aussi les Autres personnages A.
Si l’on n’est que deux, le Lecteur L, lira aussi les Autres personnages A,  et les disciples et amis D.
Le lecteur devra mettre, avec mesure, les intonations qui conviennent, selon le déroulement de la situation dramatique. 
Il sera bon que chacun prépare, à l’avance, la part de Lecture qui lui revient.


Mode d’emploi général :

  • Si l’on est seul, il est préférable de lire simplement les lectures et les oraisons de la messe de ce dimanche dans son missel et/ou de suivre la messe à la télévision.
  • Cette célébration requiert au moins la présence de deux personnes.
  • Elle aura lieu de préférence le samedi soir à partir du coucher du soleil (vigile du dimanche). Mais si on ne peut participer à la messe paroissiale, on peut aussi célébrer le dimanche. 
  • Cette célébration est particulièrement adaptée dans un cadre familial, amical et de voisinage. Cependant, dans le respect des mesures de confinement, on vérifiera s’il est permis de convier des voisins ou des amis. En tout état de cause, si on le fait, on veillera à respecter strictement les consignes de sécurité. 
  • On place le nombre de chaises nécessaires devant un coin prière, en respectant la distance de deux mètres entre chacune. 
  • Une simple croix, ou un crucifix, doit toujours figurer en arrière-plan.
  • On allume une ou plusieurs bougies que l’on n’omet pas d’éteindre à la fin de la célébration. On les place sur un support non combustible (bougeoirs, petites assiettes en porcelaine).
  • On n’orne pas de fleurs le coin prière. On aura d’autant plus de joie à les remettre la nuit de Pâques. 
  • On désigne la personne qui va conduire la prière (dans l’ordre de priorité : un diacre, un laïc institué (Lecteur, etc.), le père ou la mère de famille.
  • Le Conducteur est aussi celui qui gère la longueur des temps de silence.
  • On désigne des lecteurs pour les lectures.
  • On prépare à l’avance la Prière universelle (sinon il y a une proposition ci-dessous) et on désigne la personne qui va la dire.
  • On peut préparer des chants appropriés.

VIGILE DU DIMANCHE DES RAMEAUX ET DE LA PASSION

Célébration de la Parole de Dieu

Tous sont assis. 
Celui qui guide la célébration prend la parole :

Frères et sœurs,
Ce [soir] [jour], [en cette vigile du] [en ce] dimanche des Rameaux,
nous savons bien que le Christ Jésus 
est bien présent au milieu de nous 
lorsque nous nous réunissons pour prier en son Nom,.
Et nous croyons que lorsqu’on lit l’Écriture en Église,
c’est le Verbe de Dieu lui-même qui nous parle.
Sa parole est alors une vraie nourriture pour notre vie.
C’est pourquoi nous allons ensemble, 
en communion avec toute l’Église,
nous mettre à l’écoute de cette Parole qui sauve.

Pause

Le dimanche des Rameaux et de la Passion nous invite à passer 
de l’angoisse à l’espérance, de la peur au don de soi. 
Et ainsi, de passages en passages, à avancer vers la vérité de Pâques. 
En ces jours d’épreuve, nous prenons conscience, douloureusement, 
de nos limites et de notre fragilité.
Cependant, n’en doutons pas : ce que Jésus disait hier à saint Paul, 
Il le dit aujourd’hui à chacun de nous : 
« Ma grâce te suffit, 
car ma puissance donne toute sa mesure dans ta faiblesse. »

Pause

Après un instant de silence, tous lèvent et se signent en disant :

Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. Amen.

Si on prévoit de participer à la messe du lendemain dimanche en paroisse, on omet la Bénédiction des rameaux figurant ci-après.

BENEDICTION DES RAMEAUX

On prend en main les rameaux que l’on a préparés
(ou ce qui en fait office), on les élève en les agitant
et on chante le Sanctus sur un air connu, en français ou en latin. 

Saint ! Saint ! Saint, le Seigneur, Dieu de l’univers !
Le ciel et la terre sont remplis de ta gloire.
Hosanna au plus haut des cieux !
Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur.
Hosanna au plus haut des cieux !

Sanctus, Sanctus, Sanctus Dóminus Deus Sábaoth.
Pleni sunt caeli et terra glória tua.
Hosánna in excélsis.
Benedíctus qui venit in nómine Dómini.
Hosánna in excélsis.

On tient toujours en main les rameaux, on les présente devant soi 
et celui qui guide la prière, les mains jointes 
dit la prière de bénédiction.

Seigneur, augmente la foi de ceux qui espèrent en toi, exauce la prière de ceux qui te supplient : Nous tenons en main ces rameaux pour acclamer le triomphe du Christ ; pour que nous portions en lui du fruit qui te rende gloire, donne-nous de vivre comme lui en faisant le bien. Lui qui règne avec toi et le Saint-Esprit, maintenant et pour les siècles des siècles.
Amen

EVANGILE

On reste debout et le Lecteur lit l’évangile des Rameaux.

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu (21, 1-11)

    Jésus et ses disciples, approchant de Jérusalem,
arrivèrent en vue de Bethphagé,
sur les pentes du mont des Oliviers.
Alors Jésus envoya deux disciples en leur disant :
« Allez au village qui est en face de vous ;
vous trouverez aussitôt une ânesse attachée
et son petit avec elle. Détachez-les et amenez-les moi.
    Et si l’on vous dit quelque chose, vous répondrez :
‘Le Seigneur en a besoin’. Et aussitôt on les laissera partir. »
    Cela est arrivé pour que soit accomplie 

la parole prononcée par le prophète :
  Dites à la fille de Sion :
Voici ton roi qui vient vers toi,
plein de douceur,
monté sur une ânesse et un petit âne,
le petit d’une bête de somme.

Les disciples partirent et firent ce que Jésus leur avait ordonné.
    Ils amenèrent l’ânesse et son petit, 

disposèrent sur eux leurs manteaux, et Jésus s’assit dessus.
Dans la foule, la plupart étendirent leurs manteaux sur le chemin ;
d’autres coupaient des branches aux arbres
et en jonchaient la route. Les foules qui marchaient devant Jésus 

et celles qui suivaient criaient : « Hosanna au fils de David !
Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur !
Hosanna au plus haut des cieux ! »
    Comme Jésus entrait à Jérusalem,
toute la ville fut en proie à l’agitation, et disait :
« Qui est cet homme ? » Et les foules répondaient :
« C’est le prophète Jésus, de Nazareth en Galilée. »

A la fin de l’Evangile, on acclame à nouveau le Seigneur
en chantant la deuxième partie du Sanctus, en français ou en latin.

Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur.
Hosanna au plus haut des cieux ! (Bis)

Benedíctus qui venit in nómine Dómini.
Hosánna in excélsis.(Bis)

On dépose les rameaux à un endroit approprié.

VIGILE DES RAMEAUX

On s’assied.
Celui qui guide la Prière prend la parole et invite à chacun à se recueillir.

Ô Jésus, au cours de la célébration des Rameaux, 
nous venons faire mémoire de ton entrée triomphale à Jérusalem, 
et nous venons unir l’élan de nos cœurs et le son de nos voix, 
pour t’acclamer d’un seul cœur et d’un seul esprit avec ton Eglise.

Oui, nous voulons te faire un triomphe, toi qui viens au nom du Seigneur, 
Ô Jésus, notre frère et notre Dieu, 
fais nous la grâce de ne jamais perdre de vue la vérité de Pâques, 
celle que tu nous vas nous enseigner tout au long de ta Passion.
Cette vérité de Pâques la voici : 
le triomphe chrétien passe toujours par une croix,
et par le don de sa vie par amour.
Jusqu’au bout.

Pause

Maintenant, nous nous préparons à ouvrir nos cœurs
à la Passion du Seigneur, en faisant silence.

Toujours assis, chacun incline la tête et ferme les yeux 
pour mieux se recueillir. On garde un silence de 3 mn.

Celui qui guide la Prière marque la fin du temps de silence.
Il invite les participants à se lever et dit :

A l’entrée du Seigneur dans la Ville sainte, 
les enfants, portant des palmes et des rameaux 
annonçaient la résurrection. 
Avec eux, nous chantons :

Saint ! Saint ! Saint, le Seigneur, Dieu de l’univers !
Le ciel et la terre sont remplis de ta gloire.
Hosanna au plus haut des cieux !
Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur.
Hosanna au plus haut des cieux !

Sanctus, Sanctus, Sanctus Dóminus Deus Sábaoth.
Pleni sunt caeli et terra glória tua.
Hosánna in excélsis.
Benedíctus qui venit in nómine Dómini.
Hosánna in excélsis.

PRIERE

Dieu de tendresse et de pitié, pour montrer au genre humain à quel abaissement il doit consentir, tu as voulu que notre Sauveur, dans un corps semblable au nôtre, subisse la mort de la croix : accorde-nous cette grâce de nous aimer les uns les autres comme il nous a aimés et d’avoir part à sa résurrection. Lui qui règne avec toi et le Saint-Esprit pour les siècles des siècles. Amen

Celui qui est chargé de faire la première lecture reste debout 
pendant que les autres s’assoient.

PREMIÈRE LECTURE

Lecture de la lettre de saint Paul apôtre aux Philippiens (Ph 2, 6-11)

Le Christ Jésus, ayant la condition de Dieu,
ne retint pas jalousement le rang qui l’égalait à Dieu.
Mais il s’est anéanti, prenant la condition de serviteur, 
devenant semblable aux hommes.
Reconnu homme à son aspect, il s’est abaissé,
devenant obéissant jusqu’à la mort, et la mort de la croix.
C’est pourquoi Dieu l’a exalté : 
il l’a doté du Nom qui est au-dessus de tout nom,
afin qu’au nom de Jésus tout genou fléchisse
au ciel, sur terre et aux enfers, et que toute langue proclame :
« Jésus Christ est Seigneur » à la gloire de Dieu le Père.

Parole du Seigneur.

Nous rendons grâce à Dieu

PSAUME

Si possible, il sera préférable de psalmodier.
En famille, on pourra plus simplement dire ou chanter ensemble le refrain, 
après que le Lecteur a lu la strophe.

R/ Mon Dieu, mon Dieu,
pourquoi m’as-tu abandonné ?
 (Ps 21, 2a)

Tous ceux qui me voient me bafouent,
ils ricanent et hochent la tête :
« Il comptait sur le Seigneur : qu’il le délivre !
Qu’il le sauve, puisqu’il est son ami ! »R/

Oui, des chiens me cernent,
une bande de vauriens m’entoure.
Ils me percent les mains et les pieds ;
je peux compter tous mes os.R/

Ils partagent entre eux mes habits
et tirent au sort mon vêtement.
Mais toi, Seigneur, ne sois pas loin :
ô ma force, viens vite à mon aide !R/

Tu m’as répondu !
Et je proclame ton nom devant mes frères,
je te loue en pleine assemblée.
Vous qui le craignez, louez le Seigneur.R/

ÉVANGILE

Gloire et louange à toi, Seigneur Jésus.
Pour nous, le Christ est devenu obéissant,
jusqu’à la mort, et la mort de la croix.
C’est pourquoi Dieu l’a exalté :
il l’a doté du Nom qui est au-dessus de tout nom.
Gloire et louange à toi, Seigneur Jésus.

Pour la lecture, on adopte les dispositions que l’on a prises à l’avance.
Les sigles désignant les divers interlocuteurs sont les suivants :
= Jésus ; L = Lecteur ; D = Disciples et amis ; 
A = Autres personnages.
Si de jeunes enfants sont présent on les fait assoir. 

La Passion de notre Seigneur Jésus Christ selon saint Marc
(Mc 14, 12-17, 22-72 ; 15, 1-39)

L. Le premier jour de la fête des pains sans levain,
où l’on immolait l’agneau pascal, les disciples de Jésus lui disent :
D.« Où veux-tu que nous allions faire les préparatifs
pour que tu manges la Pâque ? » 
L.Il envoie deux de ses disciples en leur disant :
X  « Allez à la ville ; un homme portant une cruche d’eau viendra à votre rencontre. 
Suivez-le, et là où il entrera, dites au propriétaire : ‘Le Maître te fait dire :
Où est la salle où je pourrai manger la Pâque avec mes disciples ?’ 
Il vous indiquera, à l’étage, une grande pièce aménagée et prête pour un repas.
Faites-y pour nous les préparatifs. »
L.Les disciples partirent, allèrent à la ville ;
ils trouvèrent tout comme Jésus leur avait dit, et ils préparèrent la Pâque.
Le soir venu, Jésus arrive avec les Douze.
L.Pendant le repas, Jésus, ayant  pris du pain et prononcé la bénédiction,
le rompit, le leur donna, et dit :
X  « Prenez, ceci est mon corps. »
L.Puis, ayant pris une coupe et ayant rendu grâce,
il la leur donna, et ils en burent tous. Et il leur dit :
X  « Ceci est mon sang, le sang de l’Alliance, versé pour la multitude.
Amen, je vous le dis : je ne boirai plus du fruit de la vigne,
jusqu’au jour où je le boirai, nouveau, dans le royaume de Dieu. »
L.Après avoir chanté les psaumes,
ils partirent pour le mont des Oliviers.  Jésus leur dit :
X  « Vous allez tous être exposés à tomber,
car il est écrit : Je frapperai le berger,et les brebis seront dispersées.
Mais, une fois ressuscité, je vous précéderai en Galilée. »
L.Pierre lui dit alors :
D.« Même si tous viennent à tomber, moi, je ne tomberai pas. »
L.Jésus lui répond :
X  « Amen, je te le dis : toi, aujourd’hui, cette nuit même,
avant que le coq chante deux fois, tu m’auras renié trois fois. »
L.Mais lui reprenait de plus belle :
D.« Même si je dois mourir avec toi, je ne te renierai pas. »
L.Et tous en disaient autant.
Ils parviennent à un domaine appelé Gethsémani.
Jésus dit à ses disciples :
X  « Asseyez-vous ici, pendant que je vais prier. »
L.Puis il emmène avec lui Pierre, Jacques et Jean,
et commence à ressentir frayeur et angoisse. Il leur dit :
« Mon âme est triste à mourir. Restez ici et veillez. »
L.Allant un peu plus loin,
il tombait à terre et priait pour que, s’il était possible,
cette heure s’éloigne de lui. Il disait :
« Abba… Père, tout est possible pour toi.
Éloigne de moi cette coupe.
Cependant, non pas ce que moi, je veux,
mais ce que toi, tu veux ! »
L.Puis il revient et trouve les disciples endormis.
Il dit à Pierre :
« Simon, tu dors !
Veillez et priez, pour ne pas entrer en tentation ;
l’esprit est ardent, mais la chair est faible. »
L.De nouveau, il s’éloigna et pria, en répétant les mêmes paroles.
Et de nouveau, il vint près des disciples
qu’il trouva endormis, car leurs yeux étaient alourdis de sommeil.
Et eux ne savaient que lui répondre.
Une troisième fois, il revient et leur dit :
« Désormais, vous pouvez dormir et vous reposer.
C’est fait ; l’heure est venue :
voici que le Fils de l’homme est livré aux mains des pécheurs.
Levez-vous ! Allons ! Voici qu’il est proche, celui qui me livre. »
L.Jésus parlait encore quand Judas, l’un des Douze, arriva
et avec lui une foule armée d’épées et de bâtons,
envoyée par les grands prêtres, les scribes et les anciens.
Or, celui qui le livrait leur avait donné un signe convenu :
D.« Celui que j’embrasserai, c’est lui :
L.À peine arrivé, Judas, s’approchant de Jésus, lui dit :
D.« Rabbi ! »
L.Et il l’embrassa.
Les autres mirent la main sur lui et l’arrêtèrent.
Or un de ceux qui étaient là tira son épée,
frappa le serviteur du grand prêtre et lui trancha l’oreille.
Alors Jésus leur déclara :
« Suis-je donc un bandit,
pour que vous soyez venus vous saisir de moi,
avec des épées et des bâtons ?
Chaque jour, j’étais auprès de vous dans le Temple
en train d’enseigner, et vous ne m’avez pas arrêté.
Mais c’est pour que les Écritures s’accomplissent. »
L.Les disciples l’abandonnèrent et s’enfuirent tous.
 Or, un jeune homme suivait Jésus ;
il n’avait pour tout vêtement qu’un drap.
On essaya de l’arrêter.
Mais lui, lâchant le drap, s’enfuit tout nu.
Ils emmenèrent Jésus chez le grand prêtre.
Ils se rassemblèrent tous,
les grands prêtres, les anciens et les scribes.
Pierre avait suivi Jésus à distance,
jusqu’à l’intérieur du palais du grand prêtre,
et là, assis avec les gardes, il se chauffait près du feu.
Les grands prêtres et tout le Conseil suprême
cherchaient un témoignage contre Jésus
pour le faire mettre à mort, et ils n’en trouvaient pas.
De fait, beaucoup portaient de faux témoignages contre Jésus,
et ces témoignages ne concordaient pas.
Quelques-uns se levèrent 
pour porter contre lui ce faux témoignage : 
A.« Nous l’avons entendu dire :
‘Je détruirai ce sanctuaire fait de main d’homme,
et en trois jours j’en rebâtirai un autre
qui ne sera pas fait de main d’homme.’ »
L.Et même sur ce point,
leurs témoignages n’étaient pas concordants.
Alors s’étant levé, le grand prêtre, devant tous,
interrogea Jésus :
A.« Tu ne réponds rien ?
Que dis-tu des témoignages qu’ils portent contre toi ? »
L.Mais lui gardait le silence et ne répondait rien.
Le grand prêtre l’interrogea de nouveau :
A.« Es-tu le Christ, le Fils du Dieu béni ? » 
L. Jésus lui dit :
« Je le suis. Et vous verrez le Fils de l’homme
siéger à la droite du Tout-Puissant,
et venir parmi les nuées du ciel. »
L.Alors, le grand prêtre déchire ses vêtements et dit :
A.« Pourquoi nous faut-il encore des témoins ?
Vous avez entendu le blasphème. Qu’en pensez-vous ? »
L.Tous prononcèrent qu’il méritait la mort.
Quelques-uns se mirent à cracher sur lui,
couvrirent son visage d’un voile,
et le giflèrent, en disant :
A.« Fais le prophète ! »
L.Et les gardes lui donnèrent des coups.
Comme Pierre était en bas, dans la cour,
arrive une des jeunes servantes du grand prêtre.
Elle voit Pierre qui se chauffe, le dévisage et lui dit :
A.« Toi aussi, tu étais avec Jésus de Nazareth ! »
L.Pierre le nia :
D.« Je ne sais pas,je ne comprends pas de quoi tu parles. »
L.Puis il sortit dans le vestibule, au dehors.
Alors un coq chanta. La servante, ayant vu Pierre,
se mit de nouveau à dire à ceux qui se trouvaient là :
A.« Celui-ci est l’un d’entre eux ! »
L.De nouveau, Pierre le niait.
Peu après, ceux qui se trouvaient là lui disaient à leur tour :
A.« Sûrement tu es l’un d’entre eux !
D’ailleurs, tu es Galiléen. »
LAlors il se mit à protester violemment et à jurer :
D.« Je ne connais pas cet homme dont vous parlez. »
L.Et aussitôt, pour la seconde fois, un coq chanta.
Alors Pierre se rappela cette parole que Jésus lui avait dite :
« Avant que le coq chante deux fois,
tu m’auras renié trois fois. » Et il fondit en larmes.
L.Dès le matin, les grands prêtres convoquèrent 
les anciens et les scribes, et tout le Conseil suprême.
Puis, après avoir ligoté Jésus, ils l’emmenèrent 
et le livrèrent à Pilate. Celui-ci l’interrogea :
A.« Es-tu le roi des Juifs ? »
Jésus répondit :
X  « C’est toi-même qui le dis. »
L.Les grands prêtres multipliaient contre lui les accusations.
Pilate lui demanda à nouveau :
A.« Tu ne réponds rien ?
Vois toutes les accusations qu’ils portent contre toi. »
L.Mais Jésus ne répondit plus rien, si bien que Pilate fut étonné.
À chaque fête, il leur relâchait un prisonnier, celui qu’ils demandaient. 
Or, il y avait en prison un dénommé Barabbas,arrêté avec des émeutiers 
pour un meurtre qu’ils avaient commis lors de l’émeute. 
La foule monta donc chez Pilate, et se mit à demander 
ce qu’il leur accordait d’habitude. Pilate leur répondit :
A.« Voulez-vous que je vous relâche le roi des Juifs ? »
L.Il se rendait bien compte que c’était par jalousie 
que les grands prêtres l’avaient livré. Ces derniers soulevèrent la foule 
pour qu’il leur relâche plutôt Barabbas. Et comme Pilate reprenait :
A.« Que voulez-vous donc que je fasse de celui
que vous appelez le roi des Juifs ? »,
L.de nouveau ils crièrent :
A.« Crucifie-le ! »
L.Pilate leur disait :
A.« Qu’a-t-il donc fait de mal ? »
L.Mais ils crièrent encore plus fort :
A.« Crucifie-le ! »
L.Pilate, voulant contenter la foule, relâcha Barabbas
et, après avoir fait flageller Jésus, il le livra pour qu’il soit crucifié.
Les soldats l’emmenèrent à l’intérieur du palais,
c’est-à-dire dans le Prétoire.
Alors ils rassemblent toute la garde, ils le revêtent de pourpre,
et lui posent sur la tête une couronne d’épines qu’ils ont tressée.
Puis ils se mirent à lui faire des salutations, en disant :
A.« Salut, roi des Juifs ! »
L.Ils lui frappaient la tête avec un roseau, crachaient sur lui,
et s’agenouillaient pour lui rendre hommage.
Quand ils se furent bien moqués de lui,
ils lui enlevèrent le manteau de pourpre,
et lui remirent ses vêtements.
Puis, de là, ils l’emmènent pour le crucifier,
et ils réquisitionnent, pour porter sa croix,
un passant, Simon de Cyrène, le père d’Alexandre et de Rufus,
qui revenait des champs. Et ils amènent Jésus au lieu dit Golgotha,
ce qui se traduit : Lieu-du-Crâne (ou Calvaire).
Ils lui donnaient du vin aromatisé de myrrhe ;
mais il n’en prit pas. Alors ils le crucifient,
puis se partagent ses vêtements,
en tirant au sort pour savoir la part de chacun.
C’était la troisième heure (c’est-à-dire : neuf heures du matin)
lorsqu’on le crucifia.
L’inscription indiquant le motif de sa condamnation
portait ces mots : « Le roi des Juifs ».
Avec lui ils crucifient deux bandits, l’un à sa droite, l’autre à sa gauche.
Les passants l’injuriaient en hochant la tête ;  ils disaient :
A.« Hé ! toi qui détruis le Sanctuaire et le rebâtis en trois jours,
sauve-toi toi-même, descends de la croix ! »
L.De même, les grands prêtres se moquaient de lui avec les scribes,
en disant entre eux :
A.« Il en a sauvé d’autres, et il ne peut pas se sauver lui-même !
Qu’il descende maintenant de la croix, le Christ, le roi d’Israël ;
alors nous verrons et nous croirons. »
L.Même ceux qui étaient crucifiés avec lui l’insultaient.
Quand arriva la sixième heure (c’est-à-dire : midi),
l’obscurité se fit sur toute la terre
jusqu’à la neuvième heure. Et à la neuvième heure,
Jésus cria d’une voix forte :
« Éloï, Éloï, lemasabactani ? »,
L. ce qui se traduit :
X  « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » 
L.L’ayant entendu, quelques-uns de ceux qui étaient là disaient :
A.« Voilà qu’il appelle le prophète Élie ! »
L.L’un d’eux courut tremper une éponge dans une boisson vinaigrée,
il la mit au bout d’un roseau, et il lui donnait à boire, en disant :
A.« Attendez ! Nous verrons bien si Élie vient le descendre de là ! »
L.Mais Jésus, poussant un grand cri, expira.

Ici on fléchit un genou et on garde un instant de silence.
On se relève et on reprend la lecture.

L. Le rideau du Sanctuaire se déchira en deux,
depuis le haut jusqu’en bas.
Le centurion qui était là en face de Jésus,
voyant comment il avait expiré, déclara :
A.« Vraiment, cet homme était Fils de Dieu ! »

Aucune acclamation ne conclut la lecture de l’Evangile.
Tous s’assoient.
Celui qui guide redit lentement, comme en écho grave et lointain :

« Vraiment, celui-ci était le Fils de Dieu ! »

On garde 3 mn de silence pour une méditation personnelle.

PRIERE UNIVERSELLE

On se met debout et on fait la prière universelle, telle qu’elle a été préparée.
Ou bien on dit les Intercessions suivantes, 
en séparant bien les intentions d’une seconde de silence:
Celui qui guide la Prière dit : 

Jésus, le Roi des siècles, entre à Jérusalem ; 
il marche vers sa mort ; implorons-le : 

R/ Oublie notre péché, prends pitié de nous ! 

Jésus, fils de David, comme un voleur, 
tu auras les mains liées. R/

Jésus, fils de David, comme un prophète, 
tu seras rejeté hors de la ville. R/

Jésus, fils de David, comme un agneau tu seras immolé. R/

Jésus, Sauveur, tu as voulu souffrir pour les coupables 
alors que tu étais innocent. R/

Jésus Sauveur, tu es venu en faisant le bien, 
viens guérir ceux qui souffrent dans les hôpitaux. R/

Jésus Sauveur, tu as consolé Marthe et Marie, viens soutenir 
ceux qui sont dans le deuil sans pouvoir accompagner leur défunt. R/

Jésus, Fils de l’homme et Fils de Dieu, 
fais entrer ceux qui sont morts dans la Jérusalem céleste. R/

Ensuite chacun peut ajouter une intention libre, à laquelle tous répondent :

R/ Oublie notre péché, prends pitié de nous ! 

Ensuite, celui qui guide introduit à la Prière dominicale :

Unis dans l’Esprit et dans la communion de l’Église,
nous osons prier comme le Seigneur Jésus lui-même
nous l’a enseigné :

On dit ou on chante le Notre Père :

Notre Père…

Et on enchaîne immédiatement :

Car c’est à toi…

Puis celui qui guide invite au partage de la paix :

Nous venons d’unir notre voix
à celle du Seigneur Jésus pour prier le Père.
Nous sommes fils dans le Fils.
Dans la charité qui nous unit les uns aux autres,
renouvelés par la parole de Dieu,
nous pouvons échanger un geste de paix,
signe de la communion
que nous recevons du Seigneur.

Tous échangent alors une salutation de paix à distance, par exemple en s’inclinant profondément les uns vers les autres, tour à tour ; 

ou bien, en famille, on s’envoie un baiser avec deux doigts sur les lèvres.

S’il est impossible participer à la messe, on peut pratiquer la communion spirituelle selon le rituel facultatif proposé ci-après entre deux filets.


On s’assied.

COMMUNION SPIRITUELLE

Celui qui guide dit :

Quand nous ne pouvons pas recevoir la communion sacramentelle 
faute de messe, le pape François,
nous invitent instamment à pratiquer la communion spirituelle,
appelée aussi “communion de désir”. 
Le Concile de Trente nous rappelle que celle-ci 
“consiste dans un ardent désir de se nourrir du Pain céleste, 
avec une foi vive qui agit par la charité 
et qui nous rend participants des fruits et des grâces du Sacrement”.
La valeur de notre communion spirituelle 
repose donc sur notre foi en la présence du Christ dans l’Eucharistie 
comme source de vie, d’amour et d’unité, 
et sur notre désir d’y communier malgré tout.
Dans cet esprit, je vous invite maintenant à incliner votre tête, 
à fermer les yeux et à vous recueillir.

Silence

Au plus profond de notre cœur,
laissons monter en nous le désir ardent de nous unir à Jésus,
dans la communion sacramentelle,
et de faire vivre ensuite son amour dans nos vies,
en aimant les autres comme il nous a aimés.

On reste en silence pendant 5 minutes pour un cœur à cœur avec le Christ Jésus

Puis on chante un beau cantique d’action de grâce.


On se met debout.

Celui qui guide la Prière 
dit, au nom de tous, la prière de conclusion : 

Par l’intercession de saint N.
[on cite les saints patrons des personnes présentes],
et de tous les saints et saintes de Dieu,
Que le Dieu de la persévérance et du courage
nous donne de manifester par toute notre vie
l’esprit de sacrifice, de compassion et d’amour 
du Christ Jésus.
Ainsi, dans la communion de l’Esprit Saint,
nous rendrons gloire à Dieu,
le Père de notre Seigneur Jésus Christ,
pour les siècles des siècles !
Amen.

BÉNÉDICTION FINALE 

Tous ensemble, tournés vers la croix et les mains jointes,
on appelle la Bénédiction du Seigneur : 

Que le Seigneur tourne vers nous son visage 
et vienne nous sauver. Amen.

Tous se signent. 

Puis les parents peuvent tracer le signe de la croix sur le front de leurs enfants. 

Pour conclure la célébration, on peut chanter l’antienne suivante, 
ou tout autre chant connu à la Vierge Marie.

Ave, Regina cælorum
Ave, Domina Angelorum,
Salve radix, salve, porta, Ex qua mundo lux est orta.
Gaude, Vírgo gloriosa, Super omnes speciosa;
Vale, o valde decora
Et pro nobis Christum exora.

Salut, Reine des cieux !
Salut, souveraine des anges !
Salut, tige de Jessé !
Salut, porte d’où la lumière s’est levée sur le monde !
Réjouis-toi, Vierge glorieuse, qui l’emportes sur toutes en beauté !
Adieu, ô toute belle,
et prie le Christ pour nous.


Pour continuer de sanctifier le dimanche des Rameaux, il sera bon de renouer avec la vénérable tradition des vêpres dominicales en célébrant, vers la fin de l’après-midi, l’office de la Liturgie des heures que l’on trouvera ici ; ou bien l’on pourra prendre la Prière du soir de ce dimanche, que l’on trouvera ici.

On pourra aussi prendre un petit quart d’heure au calme pour méditer l’Evangile du dimanche des Rameaux en contemplant une Icône.

Pour le dimanche des Rameaux et la Semaine Sainte, nous vous proposerons des formules de plus en plus riches, afin vous aider à continuer de célébrer, envers et contre tout, les temps forts de notre vie chrétienne, pour la gloire de Dieu et le salut du monde.

Vous pourrez aussi trouver, gratuitement, d’autres ressources sur Aleteia.

Tags:
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