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Miséricorde divine : le livre qui a bouleversé le pape François

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©ALESSIA GIULIANI/CPP

Camille Dalmas - publié le 10/04/21

La miséricorde revêt une importance capitale aux yeux du pape François et il ne manque jamais une occasion de le rappeler. Et si cette clef de son pontificat lui avait été inspirée par la lecture d’un ouvrage pendant le conclave ? C’est ce que soutient le cardinal allemand Walter Kasper, président émérite du Conseil pontifical pour la promotion de l’unité des chrétiens.

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Huit ans après, le cardinal allemand s’en souvient encore. C’était en mars 2013. Mgr Walter Kasper est à Rome, comme tous les autres cardinaux-électeurs du monde entier, afin de participer au conclave provoqué par le départ surprise de Benoît XVI. Avant de se retrouver dans la chapelle Sixtine pour désigner le successeur de Pierre, les cardinaux arrivent au compte-goutte et sont accueillis dans la résidence Sainte-Marthe, un bâtiment du Vatican prévu à cet effet, dont le futur pontife fera, bouleversant les usages, son lieu de vie quelques jours plus tard. Le cardinal Kasper se présente à l’accueil et on monte sa valise dans sa chambre, qui se trouve être juste en face de celle de l’archevêque de Buenos Aires, le cardinal Jorge Mario Bergoglio.

C’est la parole de notre Dieu, sans elle nous sommes perdus.

À l’époque, vient de paraître l’édition hispanophone du dernier livre du cardinal Kasper publié un an auparavant, La miséricorde, notion fondamentale de l’Évangile et clef de la vie chrétienne. Le haut prélat en reçoit plusieurs exemplaires de son éditeur et décide d’en remettre à ses confrères hispanophones qui sont alors une vingtaine dans le collège des électeurs. Naturellement, il en apporte un exemplaire à son voisin de chambrée. Et la réaction du futur pontife l’a beaucoup marqué : stupéfait, le cardinal Bergoglio voit le mot « Miséricorde » dans le titre et s’écrit : « C’est la parole de notre Dieu, sans elle nous sommes perdus ». Une version légèrement différente existe de cet événement. On la retrouve dans le livre de Gerard O’Connell, L’élection du pape François (2020, Artège). En effet, selon le vaticaniste canadien, qui a récolté de très nombreux témoignages de cardinaux pendant cette période cruciale du conclave, le Pape serait allé encore plus loin et aurait affirmé au cardinal Kasper : « C’est le nom de notre Dieu ! ».

L’anecdote aurait pu paraître insignifiante si le conclave n’avait pas abouti à l’élection de l’Argentin. D’ailleurs, quelques jours après avoir choisi le nom de François, le pontife s’était présenté à la fenêtre du Palais apostolique pour réciter l’Angélus, et avait évoqué à cette occasion le livre sur la miséricorde du cardinal Kasper, qu’il avait décrit comme l’œuvre d’un « bon théologien ». Il avait même plaisanté, affirmant ne vouloir pas faire de la publicité pour les livres des cardinaux.

Dès cet instant se sont alors croisées la petite et la grande histoire : la miséricorde est en effet devenue par la suite un des mots-clés du pape François. Il s’est mis dans les pas de Jean Paul II, grand admirateur de la mystique sainte Faustine Kowalska, qui avait reçu ce message du Christ : « L’humanité ne trouvera pas la paix tant qu’elle ne se tournera pas vers la source de ma miséricorde ». 

Après le pape polonais et le dimanche de la miséricorde divine, institué le dimanche de l’octave de la fête de Pâques, François a en effet poursuivi cette intuition pour l’Église du XXIe siècle. En 2015, il a ainsi lancé les « vendredis de la miséricorde ». Le principe de ces événements, dans le prolongement du dimanche de la miséricorde divine, est simple : faire au moins d’un vendredi par mois, le jour marqué par un acte concret de miséricorde. 

Tags:
LivresMiséricordePape François
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