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Comment sainte Thérèse d’Avila a été guérie par saint Joseph

Teresa of Avila

Renata Sedmakova | Shutterstock

Sainte Thérèse d'Avila agenouillée devant la Vierge Marie et saint Joseph.

Sebastian Duda - publié le 28/06/21 - mis à jour le 14/10/22

"Jusqu'à présent, il n’a jamais omis de faire ce que je lui demandais", a constaté un jour sainte Thérèse d’Avila à propos de saint Joseph. Une autre fois, elle lui a organisé une fête somptueuse avec des feux d'artifice...

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Fêtée le 15 octobre, la grande mystique espagnole du XVIe siècle, sainte Thérèse d’Avila avait une vénération particulière pour saint Joseph. Dans son Livre de la vie, la réformatrice de l’ordre des carmélites confie qu’elle a expérimenté à plusieurs reprises une aide auprès de l’époux de Marie. Elle y évoque les fruits surprenants de ses prières adressées à saint Joseph.

La guérison

Sainte Thérèse croyait fermement qu’elle devait sa guérison physique au père adoptif de Jésus. Lorsque, à l’âge de 18 ans, elle entre dans un carmel à la règle très stricte à Ávila, en Castille, sa santé décline rapidement. La maladie est le résultat de pratiques ascétiques épuisantes qui provoquent chez elle une paralysie et des douleurs insupportables.

À plusieurs reprises, les sœurs du couvent se préparent à sa mort. Un jour, la jeune carmélite est incapable de soulever ses paupières. En effet, les carmélites cirent ses yeux en pensant qu’il n’y a plus d’espoir pour elle et que, de toute façon, son corps doit être placé bientôt dans un cercueil. Avec ses dernières forces, la jeune carmélite décide alors de se tourner vers saint Joseph pour obtenir de l’aide. Des années plus tard, elle écrit :

« J’ai choisi à ce moment-là comme avocat et comme patron saint Joseph le glorieux en me confiant à lui. J’ai vu clairement que dans ce besoin comme dans d’autres, plus grands, concernant l’honneur et la perte des âmes, ce père et mon patron m’a conduit bien mieux que je savais lui demander. »

À la surprise de tous, Thérèse est complètement guérie. À partir de ce moment et jusqu’à la fin de sa vie, elle va alors promouvoir partout la dévotion à saint Joseph. Elle est convaincue que la médiation du père de Jésus a un caractère tout à fait particulier. Elle l’expliquera dans son livre autobiographique :

« Jusqu’à présent, saint Joseph n’a jamais omis de faire ce que je lui demandais. Il est étonnant de voir quels immenses dons Dieu m’a accordée par l’intermédiaire de ce saint béni ; de quels dangers il m’a libéré, tant du corps que de l’âme. Cela a été confirmé par ma propre expérience, mais aussi par plusieurs autres personnes à qui j’ai dit de se confier à lui. Beaucoup qui, faisant l’expérience de cette vérité, ont renouvelé leur dévotion envers lui. »

Aussitôt, elle pense à organiser une grande réception en son honneur. Elle décide de préparer dans son couvent de somptueuses célébrations en la mémoire liturgique de saint Joseph. Une fête grandiose dans une atmosphère de joie générale avec même des feux d’artifice !

Les fruits spirituels

Ce n’est qu’après un certain temps que la carmélite comprendra que ce genre d’expression d’adoration ne suffit pas. Bien plus que les signes extérieurs de vénération, c’est la transformation spirituelle qui est importante. C’est ce qu’elle notera :

« J’ai essayé de célébrer sa fête avec autant de splendeur que possible. J’étais remplie plus de vanité que d’esprit en voulant que ce soit fait d’une manière raffinée et réussie (…).Que le Seigneur me pardonne. »

Quels sont donc les fruits spirituels du recours à saint Joseph ? Par-dessus tout, Thérèse souligne l’efficacité de la prière adressée au protecteur de Jésus. Cependant, il ne s’agit pas toujours de la satisfaction d’une demande ou d’un désir concret, mais de la prise de conscience émergente du bien que Dieu veut pour chaque personne. Ce bien s’avère souvent différent de celui qui est demandé. La carmélite l’explique ainsi :

« Avec la grande expérience que j’ai des bienfaits que saint Joseph obtient auprès de Dieu, je voudrais convaincre tout le monde de devenir des dévots zélés de ce glorieux saint car il y a un grand bénéfice pour les âmes qui se confient à ses soins. Chaque année, le jour de sa fête, je lui demande quelque chose et je le vois toujours s’accomplir. Si la demande est un peu décalée, il l’oriente pour mon plus grand bien. »

Dieu sait mieux

Dans cette attitude de sainte Thérèse d’Avila se révèle quelque chose que le pape François appelle le réalisme chrétien. Il s’agit d’un consentement à l’action de Dieu pour se débarrasser de la peur de ne pas recevoir les dons concrets qu’on peut considérer à un moment donné – souvent à tort – comme les plus importants. Le réalisme chrétien ne rejette rien de ce qui existe.

C’est saint Joseph qui l’a appris à Thérèse d’Avila. Les demandes sont entendues par Dieu, même si Dieu n’offre pas toujours ce qui nous semble le plus juste. Il est nécessaire de s’abandonner à la volonté de Dieu dans la confiance, ce qui équivaut souvent à un consentement tacite à un amour que nous ne pouvons pas comprendre complètement pour le moment.

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Saint JosephThérèse d'Avila
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