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Ils ont retrouvé la foi grâce à leurs enfants

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Mathilde de Robien - publié le 01/09/21

Demander le baptême pour son enfant, puis l’inscrire au catéchisme, peuvent être de précieuses occasions de réveiller une foi endormie.

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« Je suis venue à Dieu en préparant le baptême de ma fille », confie Carole, mère de 42 ans. Il y a quelques années, par tradition plus que par conviction, elle a demandé le baptême pour sa fille. À l’époque, elle-même était baptisée mais ne pratiquait pas. « J’étais juste baptisée et je pensais que tout était fini ! » C’est alors que le prêtre qui la préparait au baptême a eu cette parole lumineuse : « À tout moment, on peut revenir vers Dieu. La première communion et la confirmation ne sont pas réservées aux enfants ». Une parole qui a résonné aux oreilles de Carole, qui a demandé puis reçu le sacrement de confirmation un an après le baptême de sa fille. D’autres comme Carole ont connu une véritable conversion, en ouvrant leur cœur en même temps que leur enfant ouvrait le leur au Christ.

Des premières lueurs…

Des conversions qui n’ont rien de fracassant, mais qui se font de manière progressive, au rythme des rencontres et de l’approfondissement de la foi. Ainsi Eve, 45 ans, professeur d’allemand et mère de deux enfants, raconte comment elle a retrouvé le chemin de l’église en inscrivant ses filles au catéchisme. Bien qu’élevée et baptisée dans une famille de tradition catholique, Eve, jusqu’à la naissance de ses filles, n’était pas vraiment pratiquante. Cependant, elle se rappelle avec émotion le souvenir de sa grand-mère très attachée à Notre-Dame de la Salette et à saint François d’Assise, deux figures qui sont toujours demeurées un repère pour elle. À l’adolescence, elle rejette la foi en bloc. Ses études d’histoire l’amènent à s’intéresser au christianisme, au monachisme. La spiritualité l’interpelle mais elle n’a pas encore vécu de vraie rencontre avec le Seigneur.

Une démarche nouvelle qui l’a invitée à prêter une oreille neuve à la Parole de Dieu.

Une première lueur apparaît lors de leur préparation au mariage. Elle fait une retraite avec son fiancé chez les Carmes d’Avon. Elle reçoit le sacrement de réconciliation et témoigne qu’elle « y a trouvé quelque chose qu’elle n’avait trouvé nulle part ailleurs ». Un sentiment de paix, de joie, de libération l’habite à ce moment-là, vite oublié dès le retour dans la vie active. Ce n’est que lorsque ses deux filles entrent à l’école primaire que l’appel du Seigneur se fait plus pressant. Ses filles, voulant faire comme leurs amies, demandent à participer au catéchisme, pour, comme elles, préparer leur baptême. « J’ai dû m’investir pour les filles », se souvient alors Eve. Leur lire des passages de la Bible, discuter, les emmener à la messe… Une démarche nouvelle qui l’a invitée à prêter une oreille neuve à la Parole de Dieu. « En me ramenant à l’Eglise, mes filles ont contribué à ce que je quitte mes préjugés, à approfondir ma connaissance de la religion ». Progressivement, elle se rend à la messe tous les dimanches, puis tous les jours, profondément bouleversée par l’expérience qu’elle vit avec le Seigneur. Finalement, elle reçoit le sacrement de confirmation en 2019.

À une foi bien ancrée

Des conversions qui naissent parfois en dépit des difficultés. Caroline, 39 ans, mariée à un franco colombien, a commencé à pratiquer à leur arrivée à Bogota. Expatriée loin des siens dans une ville où il n’y avait, à l’époque, pas de paroisse francophone, elle aspire à une vie spirituelle d’abord pour ses enfants. « J’ai toujours été croyante, mais pas franchement pratiquante. Mais cela me chagrinait que nos enfants, qui avaient alors 5 et 3 ans, n’aient pas accès à une vie de foi, au catéchisme, et que la langue soit une barrière ». Un souhait exaucé par l’arrivée des volontaires eudistes. « En deux mois, nous avions notre première messe, puis du catéchisme, des sacrements, des veillées, et aujourd’hui une communauté catholique francophone à Bogota qui tient bien la route, entièrement façonnée par les volontaires de la communauté ! Jésus et Marie se sont bien (ré)installés chez nous. »

« Je me suis dit que ça n’avait pas de sens de demander le baptême pour ma fille si je n’étais moi-même pas confirmée. »

Les questionnements des enfants ne sont pas étrangers à ces profondes conversions du cœur. Par leur regard pur et logique sur Dieu et la création du monde, ils invitent les adultes à approfondir leur foi, et contribuent à faire naître de nouvelles vocations. C’est le cas de Céline, mère de famille, confirmée à l’âge de 30 ans et aujourd’hui auteur d’une collection d’albums illustrés racontant les histoires de la Bible aux enfants. Au moment du baptême de leur fille aînée, elle se remet sérieusement en question : « ça n’a pas de sens de demander le baptême pour ma fille si je ne suis moi-même pas confirmée », se dit-elle. Parallèlement, sa fille grandit et pose de plus en plus de questions. « Je lui répondais avec plaisir. J’ai cherché des petites histoires du soir qui me permettrait de raconter la Bible à mes enfants mais je n’ai pas trouvé. » C’est pourquoi elle a créé sa propre maison d’édition de livres sur la Bible, Zoom sur la Bible. « C’est un tel bonheur de me sentir chaque jour progresser dans la foi et de pouvoir le partager en famille! », témoigne-t-elle avec chaleur.

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