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Un petit dernier rejoint la famille des espaces solidaires Emmaüs. « Emmaüs Beauté & Bien-être » a ouvert, lundi 13 septembre, Quai de Valmy à Paris. Lancé par l’association et L’Oréal, ce lieu est né d’un programme dédié à l’estime de soi et au bien-être. Il est le fruit de plus d’une décennie de collaboration avec la marque de cosmétiques.
Shampoings, rouges à lèvres ou savons, des produits pour se dorloter et réapprendre à se considérer emplissent le magasin. Situé au rez-de-chaussée d’un centre d’hébergement que gère Emmaüs Solidarité, un des objectifs de cet espace est de favoriser le lien social en participant à la réinsertion des femmes et des hommes par le biais d’une meilleure appréciation de soi et de son image. « Nous sommes contents des premiers résultats, se réjouie Bruno Morel, directeur général d’Emmaüs Solidarité. On était étonné que la parité hommes-femmes soit quasi-parfaite. Cela montre vraiment que réapprendre l’estime de soi est utile à toute personne qui a subi un parcours de rue ! »
Se réapproprier son corps et son image
Concrètement, les personnes accompagnées par Emmaüs Solidarités pourront prendre rendez-vous auprès de leurs acteurs sociaux pour se rendre à l’espace. Elles recevront ensuite des bons qui leur permettront de choisir dans les rayons les produits qui ont leur préférence. Elles pourront également bénéficier de soins sociaux esthétiques comme un rendez-vous chez le coiffeur tous les mardi après-midis. À l’instar d’autres magasins de bien-être, les clients pourront bénéficier de conseils. En effet, un binôme de salariés Emmaüs et de bénévoles L’Oréal France animera l’espace « Emmaüs Beauté & Bien-être ».
Les personnes ont connu de tels traumatismes, notamment dans leur corps, qu’il n’est pas facile pour elles de sortir d’un sentiment de honte. Cet espace chaleureux est une réponse et les aide à se réapproprier leur corps.
Les rendez-vous sont pleins jusqu’à la mi octobre. Ce succès pourrait-il faire des émules ? « Pour l’instant, les personnes hébergées et suivies par Emmaüs Solidarité où celles que nos bénévoles rencontrent à l’occasion de maraudes peuvent être orientées ici, explique Bruno Morel. Le projet pourrait être déployée avec d’autres associations plus tard. »
