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Surnommé affectueusement « Max » par ses camarades, le caporal-chef Maxime Blasco, tué vendredi 24 septembre au Mali lors d’un combat contre des djihadistes, a eu, ce mercredi, l’honneur d’un hommage national. Parce qu’il a payé le prix ultime, sa vie, pour l’accomplissement de sa mission. Mais aussi parce que son sens de l’engagement et son courage honorent les Français. Et les obligent.
Le militaire, dont le parcours militaire a été unanimement salué, s’est vu remettre à titre posthume les insignes de chevalier de la Légion d’honneur par Emmanuel Macron, qui a présidé la cérémonie nationale. Il était accompagné du Premier ministre, Jean Castex, et de la ministre des Armées, Florence Parly. Avant son entrée dans la cour des Invalides, le cortège funéraire a traversé le pont Alexandre III. Surnommé par certains « le pont de l’honneur« , il est devenu, au fil des années, le lieu où la Nation se recueille devant celles et ceux qui sont morts pour elle.
Je ne vois pas vraiment de héros, je vois des personnes courageuses. C’était une action collective.
52e soldat tué au Sahel, Maxime Blasco avait été plusieurs fois décoré pour son courage et ses faits d’armes. Il avait ainsi reçu la médaille militaire le 18 juin dernier. En 2019, le caporal-chef avait sauvé deux soldats après le crash de leur hélicoptère dans le désert du Sahel, les traînant sur 50 mètres sous le feu ennemi, avant de parvenir à quitter les lieux en s’accrochant, à la force de ses bras, à un autre appareil, alors qu’il était grièvement blessé au dos et souffrant de multiples fractures vertébrales. « Je ne vois pas vraiment de héros, je vois des personnes courageuses. C’était une action collective », dira-t-il humblement dans un documentaire de France 2.