Comment ne pas sentir monter en soi un chant de louange, d’allégresse en contemplant l’immensité d’un paysage, la pureté d’un sommet, la profondeur d’un océan ? C’est une inclination humaine fondamentale qui existe depuis des milliers d’années. Un mouvement auquel n’a pas échappé l’auteur du psaume 148, dans la Bible qui a réussi à mettre des mots justes ce chant de louange envers la beauté de la Création.
Alléluia ! Louez le Seigneur du haut des cieux, louez-le dans les hauteurs.
Vous, tous ses anges, louez-le, louez-le, tous les univers.
Louez-le, soleil et lune, louez-le, tous les astres de lumière ;
vous, cieux des cieux, louez-le, et les eaux des hauteurs des cieux.
R/ Qu’ils louent le nom du Seigneur : sur son ordre ils furent créés ;
c’est lui qui les posa pour toujours sous une loi qui ne passera pas.
Louez le Seigneur depuis la terre, monstres marins, tous les abîmes ;
feu et grêle, neige et brouillard, vent d’ouragan qui accomplis sa parole ; les arbres des vergers, tous les cèdres ;
Les montagnes et toutes les collines,
les bêtes sauvages et tous les troupeaux, le reptile et l’oiseau qui vole ;
les rois de la terre et tous les peuples, les princes et tous les juges de la terre ;
tous les jeunes gens et jeunes filles, les vieillards comme les enfants.
R/Qu’ils louent le nom du Seigneur, le seul au-dessus de tout nom ; sur le ciel et sur la terre, sa splendeur :
il accroît la vigueur de son peuple. Louange de tous ses fidèles, des fils d’Israël, le peuple de ses proches ! Alléluia !