Avant que Halloween ne devienne une fête commerciale associée à un festin de bonbons, c’était un jour de jeûne dans l’Église catholique. Pendant longtemps, les chrétiens le considéraient comme un jour pour préparer leur cœur à la célébration de la Toussaint.
En effet, durant de nombreux siècles, l’Église avait pour habitude d’organiser une veillée et d’observer un jeûne spécial pour les grandes fêtes. On suivait l’ancien dicton selon lequel on devait « jeûner avant de se régaler ». L’Encyclopédie catholique en langue anglaise, (publiée en 1914 par la maison d’édition américaine Robert Appleton Company et hébergée depuis 1997 sur le site New Advent), explique que « la veille de chaque fête, une veillée était organisée. Le soir, les fidèles se réunissaient à l’église ou dans un lieu où la fête devait être célébrée. Ils s’y préparaient en priant, en lisant des lectures de l’Écriture sainte et en écoutant des sermons ».
« Le synode de Seligenstadt (1022) mentionne des veillées les veilles de Noël, de l’Épiphanie, de la fête des Apôtres, de l’Assomption de Marie, de saint Laurent et de la Toussaint, outre le jeûne de deux semaines avant la Nativité de saint Jean », peut-on lire encore dans l’encyclopédie catholique. Jusqu’à la première moitié du XXe siècle, la veille de la Toussaint (le 31 octobre) était donc considérée comme un jour de jeûne, selon l’Encyclopédie catholique de cette époque.