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Le pape François se serait-il trop ou mal exprimé au sujet de Mgr Michel Aupetit lors de sa conférence de presse à son retour de voyage ? Dans la retranscription (en italien) publiée par le Saint-Siège de l’échange du souverain pontife avec les journalistes qui a eu lieu dans l’avion lundi 6 décembre, il n’est nullement mention de la secrétaire de l’ancien archevêque de Paris.
À la question d’une journaliste l’interrogeant sur les raisons de la démission de Mgr Aupetit, le pape François a répondu :
Avant de répondre, je dirai : faites l’enquête. Faites l’enquête. Parce qu’il y a le danger de nous dire “il a été condamné”. Qui l’a condamné ? C’est l’opinion publique, c’est la rumeur. Mais qu’a-t-il fait ? Nous ne savons pas, quelque chose. Si vous savez pourquoi, dites-le. Sinon je ne peux pas répondre. Vous saurez pourquoi.
Parce qu’il il y a eu une faute de sa part, une faute contre le 6e commandement, pas de façon totale, mais des petites caresses, des massages qu’il faisait à sa secrétaire. C’est ça l’accusation. C’est un péché.
La mention « à sa secrétaire » a ainsi été supprimée dans le texte publié par le Saint-Siège. La secrétaire de l’archevêque de Paris n’aurait, en effet, jamais été personnellement concernée par ces attentions. Si des accusations ont en effet été portées envers Mgr Aupetit concernant un comportement « ambigu » avec une femme, la femme en question ne serait nullement sa secrétaire. Le Saint-Siège et le pape François ont donc corrigé cette erreur a posteriori en ne faisant pas figurer ce passage.
Plus récemment, un article publié par Paris Match jeudi 9 décembre raconte, photo à l’appui, que l’ancien archevêque de Paris a déjeuné et s’est promené en forêt, lundi 6 décembre, avec l’une de ses conseillères, qui se trouve être théologienne et vierge consacrée. Là encore, sa présence dans l’entourage de Mgr Aupetit est bien connue car elle est membre de différentes commissions, professeur au Collège des Bernardins et a même été nommée par le pape François comme « expert » de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi. Des insinuations que l’ancien archevêque de Paris réfute avec force, qualifiant les méthodes utilisées par Paris Match de « calomnieuses er nauséabondes » et qui pourraient donner suite à des poursuites judiciaires.
