Vendredi 7 janvier 2022
2 – Au Pakistan la loi contre le blasphème interroge
3 – Pour l’Épiphanie, les Orthodoxes à l’eau
4 – Birmanie: la colombe lancée par François abattue en plein vol
5 – Pas de guérison miraculeuse à Medjugorje
1Aux Philippines, vers une mobilisation virtuelle pour le Nazaréen noir
Les autorités philippines ont annoncé l’annulation de la procession religieuse annuelle du “Nazaréen noir », cette statue de Jésus que les Philippins vénèrent. Le 9 janvier, des millions de catholiques devaient en effet cheminer autour de cette sculpture de bois noircie par les fumées d’un incendie. Mais le rebond de l’épidémie de Covid-19 a contraint les autorités à prendre cette décision. “Nous demandons pardon et compréhension pour le fait qu’en raison de la pandémie, nous ne pouvons pas faire les activités traditionnelles pendant la fête”, a déclaré le cardinal Advincula, archevêque de Manille. Appelant chacun à observer les règles, il a lancé ce message : “Utilisons les nouvelles technologies et laissons le Seigneur Nazaréen visiter nos maisons et nos familles”.
Licas news Philippines, anglais.
Les articles du code pénal qui constituent la “loi anti-blasphème” au Pakistan continuent d’être une source d’oppression pour les minorités religieuses du pays, et notamment les chrétiens. Mais les discussions sur la légitimité de cette loi voient le jour depuis quelques temps. Dans la société comme au Parlement pakistanais, de timides échanges impliquant toutes les religions ont lieu. Les lignes pourraient bouger ; des spécialistes de l’islam au Pakistan assurant même que la criminalisation du blasphème est davantage motivée par des raisons politiques que religieuses, puisque pour eux, le Coran n’appelle pas à punir les sacrilèges.
Avvenire, italien.