Des dégradations ont été commises ce mercredi 25 mai en l’église Saint-Henri, située dans le XVIe arrondissement de Marseille. “Il n’y a pas eu de profanation eucharistique. Des statues ont été dégradées”, précise à Aleteia, père Gabriel Priou, curé in solidum de la paroisse Saint-Henri. Et d’ajouter prudemment : “Pour l’heure, nous attendons les résultats de l’enquête judiciaire”.
Une messe de réparation devrait avoir lieu prochainement. “Un fait comme celui-ci impacte la communauté chrétienne car l’église est sa maison”, explique père Gabriel Priou. Nous avons besoin de la réhabiliter de manière apaisée et la prière aide en ce sens”. Le code du droit canonique prévoit en effet une réparation par un “rite pénitentiel prévu par les livres liturgiques” lorsqu’une “action gravement injurieuse” est commise dans un lieu sacré et que les fidèles y voient matière à “scandale” (cf Canon 1211). Il revient ensuite à l’ordinaire du lieu – qui est l’évêque, le vicaire général ou le vicaire épiscopal – de déterminer si l’acte commis est gravement injurieux.