C’est à la fin du XIXe siècle que le fameux colombier de la Pentecôte est apparu. Les pâtissiers marseillais qui avaient l’habitude de se reposer sur la corniche ont décidé un jour de créer un gâteau facilement transportable n’ayant pas besoin d’être conservé au frais : c’est ainsi que la recette du colombier est née. Son appellation vient du fait qu’une fève sous forme de colombe, symbolisant ainsi l’Esprit Saint, est cachée à l’intérieur, à l’instar de la fève de la galette des rois. Selon la tradition, la personne qui trouve la petite colombe dans sa part de gâteau est censée se marier dans l’année. L’adage dit : “Qui la colombe aura, dans l’année se mariera”. Une référence au mariage de Protis et Gyptis qui ensemble fondèrent Marseille après que cette dernière ait départagé ses prétendants grâce à une colombe cachée dans un gâteau.
Le colombier est uniquement préparé pour la fête de la Pentecôte, célébrant ainsi l’effusion du Saint-Esprit. On le trouve à Marseille mais également dans d’autres régions, notamment en Bourgogne. Voici sa recette traditionnelle :