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Revue de presse : Pourquoi Vatican II était nécessaire

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Obrady Soboru Watykańskiego II

EAST NEWS

Le concile Vatican II, le 11 octobre 1962.

La rédaction d'Aleteia - publié le 21/10/22


Chaque jour, Aleteia vous propose une sélection d'articles de la presse internationale concernant l'Église et les grands débats qui préoccupent les catholiques à travers le monde. Les opinions et les points de vue exprimés dans ces articles ne sont pas ceux de la rédaction.

Vendredi 21 octobre 2022

1 – Pourquoi Vatican II était nécessaire
2 – La cousine que le Pape va visiter pour ses 90 ans : » je ne m’attendais pas à un si gros cadeau »
3 – En Allemagne, les diocèses ne se sont toujours pas remis de la pandémie
4 – Le Saint-Siège ne se dit « pas opposé » au nucléaire pour un usage civile
5 – Le dialogue et la réconciliation ne sont pas une option, déclare le patriarche Bartholomée

1Pourquoi Vatican II était nécessaire

Pourquoi le Concile était nécessaire. L’auteur catholique américain George Weigel répond à cette question souvent soulevée aujourd’hui par de jeunes catholiques qui « s’imaginent que tout allait bien dans le catholicisme jusqu’à ce que Jean XXIII commette l’erreur fatale de convoquer un concile œcuménique ». « Dans cette atmosphère étouffante d’imbécillité onctueuse et arrogante, peut-être qu’un cri — chaotique mais chrétien — ferait du bien », estimait alors Mgr Giuseppe De Luca, un ecclésiastique du Saint-Office, en 1953. Le théologien suisse Hans Urs von Balthasar s’inquiétait quant à lui du fait que la tradition catholique ait « glissé hors du centre vivant de la sainteté de l’Église ». Et, dans les années qui ont suivi le Concile, Joseph Ratzinger a identifié d’autres raisons pour lesquelles Vatican II était nécessaire.

Selon lui, le Concile a réinséré dans l’ensemble de l’Église une doctrine de la primauté [papale] qui était dangereusement isolée ; il a intégré dans l’unique mysterium du Corps du Christ une conception trop isolée de la hiérarchie ; il a restauré dans l’unité ordonnée de la foi une mariologie isolée ; il a donné à la parole biblique toute sa place ; il a rendu la liturgie à nouveau accessible ; et, en outre, il a fait un pas courageux vers l’unité de tous les chrétiens. De même, le rejet par le Concile du triomphalisme catholique était bon en soi et nécessaire à sa mission : « Il était à la fois nécessaire et bon pour le Concile de mettre fin aux fausses formes de glorification de soi de l’Église sur terre, et en supprimant sa tendance compulsive à défendre son histoire passée, d’éliminer sa fausse justification de soi. »

Cependant le futur Benoît XVI n’était pas un partisan de l’auto-flagellation continuelle et obsessionnelle. « II est temps, écrivait-il, de réveiller notre joie dans la réalité d’une communauté ininterrompue de foi en Jésus-Christ. Nous devons redécouvrir cette piste lumineuse qu’est l’histoire des saints et des belles, une histoire dans laquelle la joie de l’Évangile s’est exprimée de manière irréfutable au cours des siècles. » La proclamation et l’apologétique de l’Église avant le Concile étaient d’un point de vue logique très fortes, explique George Weigel. Mais un monde devenu irréligieux n’allait pas, en général, être converti par des démonstrations logiques. Il devait être converti par la sainteté et par une Église offrant plus de beauté que le monde ne peut en créer.

First Things, anglais

2 La cousine que le Pape va visiter pour ses 90 ans : « je ne m’attendais pas à un si gros cadeau »

Pour célébrer ses 90 ans, le 19 novembre prochain, elle ne s’attendait pas à cela. Carla Rabezzana, qui habite dans le petit village de Portacomaro dans la province d’Asti, est la cousine germaine du pape François. Le Pape a décidé de lui rendre visite. « Je ne m’attendais pas à un si gros cadeau », déclare-t-elle à l’édition piémontaise du Corriere della Sera. Habitant encore sur les terres que quitta le père de Jorge Mario Bergoglio pour faire fortune en Argentine, la presque nonagénaire a une relation particulière avec le Pape depuis longtemps, lui téléphonant environ une fois tous les mois.

La nouvelle de sa venue l’a émue : « Je lui ai dit que cela faisait battre mon cœur plus vite et il m’a répondu : “essaie de ne pas mourir !” Et nous avons éclaté de rire. » Carla Rabezzana a souvent hébergé son cousin à Turin, quand celui-ci venait en Europe pour poursuivre ses études. Aujourd’hui, on produit encore sur ses terres – un demi-hectare, un « vignoble du pape », du “grignolino”. Celui-ci « figure parmi les vins préférés de Giorgio, avec la bagna cauda, un plat qu’il adore », confie-t-elle. Et se réjouit que le Souverain pontife, qu’elle appelle « Giorgio », soit resté « une personne humble ». 

Corriere della Sera, italien

3ET AUSSI DANS LA PRESSE INTERNATIONALE…

En Allemagne, les diocèses ne se sont toujours pas remis de la pandémie

La fréquentation des services religieux en Allemagne a radicalement changé depuis la fin de la pandémie. Mais la baisse n’est pas la même partout.

Katholisch, allemand

Le Saint-Siège ne se dit « pas opposé » au nucléaire pour un usage civile

Michael Czerny, responsable du Dicastère pour le développement intégral et partisan de la forte orientation écologique de l’encyclique Laudato si’ assure dans une entretien que le Saint-Siège a toujours considéré l’utilisation civile du nucléaire sans préjugés ni schémas idéologiques.

Il Gazzettino, italien

Le dialogue et la réconciliation ne sont pas une option, déclare le patriarche Bartholomée

Le patriarche œcuménique Bartholomée Ier parle dans un entretien de la guerre en Ukraine, de l’Église orthodoxe russe et de la quête de l’unité chrétienne.

The Pillar, anglais

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Concile Vatican IIPape François
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