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*avec réduction fiscale
Si vous avez pris le métro cette semaine, vous n’aurez pas pu rater ces affiches : de grands bidules sur fond bleu, genre appareil électroménager, à mi-chemin entre l’aspirateur sans fil et l’autocuiseur, annoncent à la pauvre ménagère coincée entre le strapontin et la porte depuis six stations qu’elle va « vibrer de plaisir ». Tout bien regardé, elle se rend compte que ce n’est pas un nouvel aspirateur qui lui fait cette promesse, on pouvait s’en douter, mais un vibromasseur en gros plan. Elle remarque au passage que le fournisseur Dorcel, évoqué en bas à droite, lui évoque plus l’industrie du porno que le service après-vente de Darty. Et en plus de porter son sac, les courses et le cartable du petit depuis Châtelet, il faudra trouver quelque chose à répondre devant le reste de la rame : « Dis Maman, pourquoi-comment ça fait vibreur, on dirait même pas un smartphone ? » Grosse fatigue.
Que dire, que faire ?
Évidemment, la twittosphère s’est enflammée, à la suite de la remarque pleine de bon sens de l’historien André Loez : « Désagréablement surpris par la publicité pour des sextoys, même euphémisés, en 4 par 3 dans les couloirs du métro, lieu où passent tant d’enfants. La sexualisation consumériste de l’espace public me semble même assez répugnante. » Alors, que dire, que faire ? S’énerver, banaliser ?