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Première communion : votre enfant est-il vraiment prêt ?

FIRST COMMUNION

Marko Vombergar-ALETEIA

Edifa - publié le 11/05/20 - mis à jour le 29/04/22

Faut-il vraiment attendre que celui-ci soit capable de dire son désir de manière très raisonnable pour le laisser s’approcher de la table eucharistique ? L’enjeu est de taille, car la première communion peut être une véritable rencontre avec Jésus, et le début d’une vie intérieure.

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Les raisons invoquées par les enfants pour communier ne sont pas toujours très… catholiques ! Paul et Victoire sont jumeaux. Victoire ? Elle veut « faire comme les grands » et en a assez, le dimanche, de s’avancer les bras croisés devant le prêtre pour se faire bénir. Alors que Paul, lui, ne pense qu’à une chose : les cadeaux qu’il pourrait recevoir pour l’occasion ! Alors, que faire ? Attendre… que l’enfant devienne mûr à point et « parfait, tant qu’à faire » ? Attendre… qu’il connaisse son catéchisme par cœur ? Attendre… qu’il ait le même âge que les autres ? C’est l’expérience, parfois douloureuse, de certains parents qui finissent par remettre au lendemain – à l’an prochain – la première communion de leur enfant.

Surtout que parfois, ce sont les prêtres qui le demandent. Et si ces hésitations d’adultes, n’étaient finalement qu’un manque de foi et d’espérance envers l’enfant qui a un regard… d’enfant, une foi… d’enfant, et une vie… d’enfant ? Faut-il vraiment attendre que celui-ci soit capable de dire son désir de manière très raisonnable pour le laisser s’approcher de la table eucharistique ? L’enjeu est de taille, car la première communion peut être une véritable rencontre avec Jésus, et le début d’une vie intérieure.

Un véritable attrait pour Jésus-Eucharistie

Comment savoir qu’un enfant est prêt à communier ? (Mais est-on jamais prêt à recevoir le Christ ?) « Il me semble que la première des choses à prendre en compte, c’est son désir », explique Florence, mère de deux enfants. « C’est comme un appel, qu’il n’est pas forcément possible de mettre en mots. Je crois que, pour mes enfants, il y a eu un véritable attrait pour Jésus-Eucharistie, dans une grande perméabilité au mystère de Dieu ». Puis, dans un lumineux sourire : « Ce qui nous dépasse infiniment ! » Ce désir peut s’exprimer différemment, en gardant à l’esprit que certains petits ont une grande pudeur à dire ce qu’ils vivent intérieurement. « Mon fils m’a expliqué qu’il voulait mieux connaître Jésus et vivre la messe « en entier », cela a été le feu vert pour le laisser communier », témoigne de son côté Armelle.

Mais qu’en est-il de ceux qui, apparemment, n’ont pas des motivations aussi fortes ? « Ce n’est pas si grave », commente la mère de Victoire et Paul. « Bien souvent un enfant qui ne semble pas désireux de communier va le devenir en préparant ce sacrement. Il se laissera évangéliser par les autres, et bien sûr par l’enseignement catéchétique ». Le bienheureux saint Jean-Paul II souligne : « Le Christ a toujours montré une extraordinaire affection pour les enfants. Il dira d’ailleurs aux Apôtres : “Laissez les enfants venir à moi. Ne les empêchez pas” » (Mc 10, 14). Il faut se rappeler également que, s’ils sont en marche vers ce grand sacrement, c’est qu’il y a eu, à un moment ou un autre, une étincelle, un désir, une soif…

L’enfant doit être familier de la messe dominicale

Cependant, d’autres critères de discernement existent. Il est indispensable que l’enfant sache distinguer entre le bien et le mal – c’est d’ailleurs la raison pour laquelle la confession avant la première communion est nécessaire – et manifeste un désir de mieux correspondre à ce que Jésus demande. « Quand il a préparé sa communion au catéchisme, j’ai noté que mon fils rendait davantage service et faisait des efforts à la maison », raconte Florence. « Et quand nous priions ensemble, il était plus demandeur, plus intérieur ».

Que l’enfant soit familier de la messe dominicale est également une condition nécessaire. « Je crois que mes quatre garçons ont été prêts à communier dès le moment où ils ont pris conscience de la mort de Jésus sur la croix par amour pour nous, et de sa résurrection comme un grand message d’espérance. Peut-être ne l’ont-ils pas compris pleinement à leur âge… mais ils l’ont intégré en eux à ce moment », se souvient Armelle.

Le critère essentiel : la foi en la Présence réelle

Enfin, LE critère essentiel reste la foi en la Présence réelle : « Lorsque l’enfant fait la différence entre le pain ordinaire et le Pain eucharistique, et réalise qu’il y a un réel changement avant et après la consécration – même si visiblement il ne se passe rien –, alors l’enfant peut communier », rappelle l’abbé Rémi. Ce n’est donc pas d’abord une affaire de connaissance, mais de foi, cette foi du petit enfant qui dépasse parfois celle de l’adulte, quand bien même il serait charbonnier ! « De grâce, ne sous-estimons pas… la grâce de Dieu ! »

Marie Lucas

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