Aleteia logoAleteia logoAleteia
Dimanche 19 mai |
Aleteia logo
Actualités
separateurCreated with Sketch.

Boeing disparu : après les signaux, une nappe de carburant

Ocean Indien : recherche du Boeing disparu de Malaysia Airlines

AFP PHOTO / POOL / Greg WOOD

AT SEA, INDIAN OCEAN : In this photo taken from a Royal New Zealand Airforce (RNZAF) P-3K2-Orion aircraft, a crew member helps to look for objects during the search for missing Malaysia Airlines flight MH370, off Perth on April 13, 2014. AFP PHOTO / POOL / Greg WOOD

Philippe Oswald - publié le 14/04/14

Nouveau regain d’espoir après le repérage de signaux probablement émis par les « boîtes noires » : une nappe de carburant découverte dans la zone des recherches de l’avion de la Malaysia Airlines.

Réjouissez-vous ! L’article que vous allez lire est entièrement gratuit. Pour qu’il le demeure et soit accessible au plus grand nombre, soutenez Aleteia !

Je fais un don*

*avec réduction fiscale

14/04/2014 

Le navire australien Ocean Shield a découvert dimanche soir, 13 avril, une nappe de carburant dans la zone des recherches qui avait pu être resserrée grâce aux  signaux détectés il y a plus d’une semaine : une zone qui n’excède plus quelques kilomètres carrés, à 2 312 km au nord-ouest de la ville de Perth, sur la côte occidentale de l’Australie. Deux litres de ce carburant ont été collectés et seront analysés, mais les résultats ne seront pas connus avant plusieurs jours, a déclaré Angus Houston, le coordinateur des recherches (qui est l’ancien chef des armées australiennes). Il a toutefois précisé que le carburant ne paraissait pas venir d’un bateau.

En revanche, l’Océan Shield a mis fin aux opérations de détection des signaux émis par les boîtes noires qui n’ont plus donné de résultat depuis six jours, signe qu’elles ont probablement cessé d’émettre. Il n’y a là rien d’étonnant : leur capacité d’émission est plus ou moins de 30 jours, or le Boeing de Malaysia Airlines a disparu le 8 mars.
Il ne faut toutefois pas confondre ces émissions qui permettent de repérer les deux boîtes noires, et les capacités de celles-ci à « parler » si elles étaient finalement repêchées. L’une enregistre les données de vol , l’autre les sons dans le cockpit (dont les conversations de l’équipage). Ce sont des enregistrements numériques pouvant durer des années, et les « boîtes noires » sont à l’épreuve du feu (jusqu’à 1100°)  et peuvent résister aux pressions jusqu’à 6000 mètres de profondeur.
« Le seul problème, c’est qu’il s’agit d’enregistrements continus des deux dernières heures de vol, remarque Gérard Feldzer, consultant aéronautique pour BFMTV. Pour la première fois dans l’Histoire, on n’a pas besoin des deux dernières heures, mais des deux premières heures. On arrivera donc peut-être pas à reconstituer toute l’histoire ». C’est en effet au cours des deux premières heures du vol MH370 assurant la liaison Kuala Lumpur-Pékin  qu’un événement inconnu a coupé toutes les liaisons entre l’appareil et les contrôleurs aériens, alors qu’il était entre la Malaisie et le Vietnam. Mais sur la base de données fournies par satellite, on estime que  l’appareil aurait rebroussé chemin. Mettant le cap à l’Ouest et  survolant de nouveau la Malaisie, il aurait traversé le détroit de Malacca et poursuivi sa route pendant environ 6 heures jusqu’à son crash dans l’océan Indien

  C’est donc à présent cette nappe de carburant qui peut permettre de localiser d’éventuels débris de l’appareil. L’Océan Shield va mettre à l’eau un robot sous-marin pouvant opérer jusqu’à 4500 m sous l’eau – ce qui correspond heureusement à la profondeur d’où provenaient les signaux. « Le véhicule sous-marin qui va être déployé, le Bluefin-21, a la forme d’une torpille, est long de 4,93 mètres et est équipé d’un sonar, précise Le Parisien. Ce robot est utilisé pour les relevés de fonds marins, dans les opérations de recherche, de récupération d’épaves, en archéologie et en océanographie, ainsi que dans la détection de mines sous-marines. »
« Les équipes de recherches comptent désormais sur le sonar et les caméras du Bluefin-21 pour détecter les enregistreurs de vol. » confirme Le Monde.

Au total, onze avions militaires, un avion civil et quinze navires poursuivent leurs recherches ce lundi. Mais la probabilité de retrouver des débris flottants étant minces, selon le coordinateur des recherches, Angus Houston, tous les espoirs se concentrent sur l’exploration du sous-marin.




.












er



Tags:
Malaisie
Soutenez l’aventure missionnaire qu’est Aleteia !

Vous n’avez jamais fait un don à Aleteia ?  De grâce, faites-le, maintenant.
Aleteia se doit d’être gratuit : les missionnaires ne font pas payer l’évangélisation qu’ils apportent. Grâce à cette gratuité, chaque mois 10 à 20 millions d’hommes et de femmes - majoritairement des jeunes -, visitent la cathédrale virtuelle qu’est Aleteia. Mais vous le savez, si l’entrée de nos églises n’est pas payante, c’est parce que les fidèles y donnent à la quête.

Vous aimez Aleteia ? Vous voulez être de l’aventure missionnaire qu’est Aleteia ?

Alors, sans attendre, aujourd’hui même, donnez !

*avec déduction fiscale
Top 10
Afficher La Suite
Newsletter
Recevez Aleteia chaque jour. Abonnez-vous gratuitement