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Alors que l’État s’est engagé à présenter la candidature de la France pour l’Exposition universelle de 2025, une candidature aux Jeux olympiques 2024 est agitée par Anne Hidalgo. Fidèles à eux-mêmes, François Hollande ne l’écarte pas et Nicolas Sarkozy s’y montre favorable.
Il est pourtant (plus qu’) à craindre que la France ne puisse pas mener les deux événements de front. Si le choix devait se porter sur les JO, cela serait une erreur de plus pour le pays.
La Croix présente les deux projets, soulignant que les deux ont leurs avantages et leurs inconvénients – une riche entrée en matière. Pour autant, la réponse est évidente, et elle tient en quelques mots, ceux de Jean-Christophe Fromantin pour 20Minutes. Même s’il a le souci politique que je n’ai pas de ne pas présenter les deux projets comme concurrents, il situe très clairement l’enjeu :
Les JO c’est un événement sportif de quinze jours.
Une exposition universelle est un événement de six mois qui lance un processus de progrès et d’innovations qui dure dix ans.
Ce qu’il formule ainsi à La Croix :
« L’impact d’une Exposition universelle est sans commune mesure avec celui des JO. Vous embarquez avec vous pendant dix ans des centaines d’entreprises dans une démarche d’innovation. Dans une période de crise et de changement de modèle, c’est un élément de retour à la confiance et de reprise économique. »
La question est donc de savoir si, aujourd’hui, la France a besoin de divertissement ou d’investissement.
Malheureusement, je m’inquiète de sa capacité à répondre intelligemment.
