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Les réseaux sociaux abondent de phrases, réflexions, déclarations et prières du pape François. Mais voilà, il y en a qui ont beau parler de paix, d’amour et de famille, elles n’ont pas été dites par le Pape, met en garde le Sismografo.
Le site, spécialisé dans l’information sur le Pape et le Saint-Siège, fait état de plusieurs e-mails reçus ces derniers jours au siège de la rédaction leur demandant confirmation ou non de l’authenticité de propos tenus par le Pape lors du récent synode des évêques sur la famille, en octobre dernier. Comme on le sait – écrit le Sismografo – depuis son élection, le Pape est ponctuellement victime d’informations lui attribuant des phrases ou des réflexions qu’il n’a jamais prononcées.
« Ne renoncez jamais au bonheur car la vie est un spectacle incroyable »
Cette fois encore, dans les six allocutions prononcées par le pape lors du synode, aucune trace des réflexions sur la famille, l’amitié, la vie, les relations humaines, qu’on veut lui attribuer, et dans aucun autre texte officiel. Le Sismografo publie tous les discours du pape et en fin de liste le prétendu discours diffusé sur Internet sous le titre : « Ne renoncez jamais au bonheur car la vie est un spectacle incroyable ».
Voici quelques unes des réflexions attribuées au Pape :
« Tu peux avoir des défauts, t’arriver d’être anxieux ou nerveux, mais n’oublie pas que ta vie est la plus grande usine du monde. Il n’y a que toi qui puisses l’empêcher de couler. Beaucoup de gens t’apprécient, t’admirent et t’aiment. J’aimerais que tu n’oublies pas qu’être heureux n’est pas avoir un ciel sans tempêtes, une route sans accidents de la route, du travail sans efforts, des relations sans déceptions. Etre heureux c’est trouver la force dans le pardon, l’espérance dans les combats, la sécurité dans la peur, l’amour dans les désaccords. Etre heureux n’est pas seulement apprécier un sourire, mais aussi réfléchir à la tristesse. Ce n’est pas seulement célébrer les succès, mais tirer les leçons des échecs. Ce n’est pas seulement se sentir joyeux avec les applaudissements, mais joyeux dans l’anonymat. »