Il y a dans le psautier – recueil des 150 psaumes bibliques – « d’admirables trésors de prières » (Constitution Dei Verbum n°15) qui sont comme un miroir de ce qu’est l’humanité.
Prières des juifs et des chrétiens, les psaumes sont une magnifique école de prière. Jésus les a priés avec Marie, Joseph, ses disciples ; Il les a vécus tout au long de sa vie, jusqu’à la croix.
Les psaumes sont le jardin de la Bible, le condensé lyrique de tout l’Ancien Testament. Nous y trouvons, comme en écho, les sentiments les plus variés de l’humanité. Ces poèmes d’une grande richesse symbolique nous font entrer dans une relation d’alliance avec Dieu. Le psautier est devenu le livre de prière par excellence de l’Église qu’elle utilise dans sa prière personnelle et communautaire. Saint Augustin, qui a beaucoup commenté les psaumes, s’exclamait : « Mon Psautier, ma joie ! ».
Un cœur qui écoute
Dans la prière, il y a un temps pour parler et un temps pour écouter. Lorsque je récite un psaume, ma prière s’enracine dans les Écritures et la liturgie. Dieu me parle au cœur : « Le Seigneur est mon berger : je ne manque de rien » (Psaume 22, 1) ; « Vers toi, Seigneur, j’élève mon âme » (Psaume 24, 1) ; « Le Seigneur est ma lumière et mon salut ; de qui aurais-je crainte ? » (Psaume 26, 1). Lire la suite sur le blogue de Jacques Gauthier