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Tibet, terre de mission : la soif des cimes

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MEP - Thibault Autric - publié le 01/07/16

Si quelques capucins, jésuites et lazaristes avaient déjà réussi à pénétrer sur ces terres balayées par le vent, l’histoire commence véritablement en 1846.

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Le Tibet. Le nom même fait rêver quiconque à l’âme portée et vers Dieu et vers la nature. S’engouffrent dans ce vocable tout autant les mantras des moines bouddhistes, les exploits d’Alexandra David-Néel, la majesté des chaînes himalayennes et les politiques colonisatrices menées par la Chine depuis plus de cinquante ans. Un univers, fait de mythes et de réalités inextricablement liés.

Ce que l’on sait moins en revanche, c’est que « le Royaume des cimes » n’est pas radicalement étanche au christianisme. Fantasme des missionnaires pendant des siècles, le Tibet a fait l’objet d’une attention de la part de l’Église et de ses missionnaires, avec la ferme résolution d’annoncer le Christ jusque sur le toit du monde.

Si quelques capucins, jésuites et lazaristes avaient déjà réussi à pénétrer sur ces terres balayées par le vent, l’Histoire commence véritablement en 1846, lorsque la Congrégation pour l’évangélisation des peuples (De Propaganda Fide) donne mandat à la Société des Missions étrangères de Paris, avec pour mission d’aller à la rencontre de ce peuple de l’Himalaya.

Opposition des lamas bouddhistes puis de la Chine communiste 

Rude mission ! Oppositions religieuses et troubles politiques se conjuguèrent en effet rapidement, faisant du Tibet une terre belle mais bien farouche. Dès leur arrivée, les missionnaires se confrontèrent en effet à une nette opposition des lamas bouddhistes, à laquelle s’ajouta bien vite la politique antireligieuse de la Chine communiste, dès 1952 – qui déboucha alors sur leur expulsion. Fermeture d’une mission donc, après seulement un siècle d’existence.

Stérilité de la mission ? Aujourd’hui encore, des communautés chrétiennes se cachent dans les vallées himalayennes. Écoutons l’Ecclésiaste :

Risque ta fortune sur les mers : après de longs jours, tu la retrouveras (Qo 11, 1). Qui attend le bon vent, jamais ne sèmera ; qui scrute les nuages, jamais ne moissonnera. De même que tu ignores les routes du vent et comment se forment les os de l’enfant dans le ventre de la mère, de même tu ne comprends pas l’œuvre de Dieu qui fait toute chose (Qo 11, 4-5).

Tags:
ÉvangélisationMissions étrangères de Paris
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