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Pourquoi partir pour aider les gens à l’autre bout du monde ?

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© Pixabay

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Antoine Besson - publié le 24/02/17

« On part en voulant sauver le monde et c’est soi-même qu’on sauve ! »

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L’autre soir, je dinais avec un ami qui rentre du Vietnam où il a rencontré son filleul pour la première fois. Depuis son retour, il ne cesse de parler d’Enfants du Mékong et de l’incroyable richesse du parrainage pour les enfants d’Asie comme pour les parrains et marraines de France. Personne dans son entourage n’a échappé à sa joie communicative depuis son retour. Pourtant, il s’est vu opposé parfois des questions qui l’ont troublé et qu’il m’a confiées comme cette dernière : pourquoi aider si loin ?

Je comprends cette interrogation. Parfois les besoins immenses de notre entourage ou de notre pays nous freinent et nous retiennent. La même question a du tarauder les missionnaires. Pourtant, il me semble qu’on peut y répondre en se mettant à l’école de ces pionniers. Le film Silence de Martin Scorcese nous rappelle leur courage et leur détermination. L’annonce de l’Évangile ne reconnait les frontières que pour les franchir, la solidarité aussi !

Il y a quelques années, un jeune homme s’est marié et est parti avec Enfants du Mékong comme Bambou. Edouard était un assoiffé de cohérence. Une cohérence qu’il ne trouvait pas dans sa vie partagé entre son activité professionnelle vide de sens et ses engagements associatifs multiples.

En voulant sauver le monde et c’est soi-même qu’on sauve !

Et puis Edouard est parti. Une mission qui l’a transformé. « On part en voulant sauver le monde et c’est soi-même qu’on sauve ! » m’a-t-il confié un jour. Aux Philippines, sur l’île de Mindanao, lui et sa femme Marie se sont occupés d’étudiants pendant un an.

Une belle expérience, enrichissante, un nouvel élan. À son retour, Edouard se lance dans l’insertion par l’activité économique. Il offre une seconde chance aux marginaux ou à des personnes fragilisées par la société. Il leur permet de s’en sortir grâce au travail.

Aujourd’hui Edouard est engagé dans son propre pays, au service du pauvre. Inspiré et motivé par la mission, il œuvre concrètement au quotidien.

Le bien ne fait pas de bruit mais il n’est pas non plus exclusif. Aimer ses frères, savoir se faire proche du pauvre, en Asie, ne signifie pas se détourner des pauvres d’ici. C’est raisonné en intendants peu avisés, que de croire que le don est limité. Au contraire, la fécondité du bien est infinie et c’est à nous, chrétiens, d’annoncer cette bonne nouvelle.


Découvrez la précédente chronique d’Antoine Besson : Birmanie, un conflit trop peu connu du grand public fait des ravages


Tags:
chroniques
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