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Au secours, maman craque !

WOMAN CRYING

© Shutterstock

Marlena Beesman-Paliwoda - publié le 08/08/17

La vie de mère de famille n'est pas un long fleuve tranquille, surtout après le tsunami émotionnel d'un accouchement. Comment surmonter la période de burn-out qui peut suivre, et appréhender plus sereinement son rôle de maman ?

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Maman est épuisée, elle risque le burn-out… Vous savez, cet état où l’on se sent de toute part agressée et où le moindre fait, ou acte, de la vie quotidienne, semble insurmontable… Heureusement, on peut s’en sortir, une fois le problème identifié et quelques bonnes habitudes mises en pratique.

Que se passe-t-il ?

Parfois, il me prend subitement l’envie irrépressible de crier. Je n’en connais pas la cause. Cela peut être un détail, un rien du tout. Le lait qui déborde et je me mets à pleurer. Je n’ai pas la force d’essuyer. Je me sens mal et je pleure. Plusieurs raisons peuvent mener au burn-out. La pression de la société, de la famille ou des amis qui mettent la barre souvent trop haut et vous imposent leur idéal de ce que « doit « être une « bonne mère ».

Lorsque des amis nous annonçaient leur venue pour voir notre petit rejeton, je nettoyais la maison de fond en comble. Tout devait être parfait y compris le gâteau que je venais de préparer. Après un tel effort, j’étais tellement fatiguée que je n’avais même plus la force pour prendre une douche. Pourtant, à chaque visite, le scénario se reproduisait. Je sentais que je « devais » le faire. Je voyais le regard de mes hôtes se poser sur la moindre poussière, vérifier si le repassage était fait, la maison en ordre.

S’occuper d’un enfant est une lourde tâche pour une mère. Un perfectionnisme excessif, une volonté de combler les exigences des autres – exigences infondées et absurdes – ne peuvent que renforcer le sentiment de ne « jamais pouvoir s’en sortir », car il s’ajoute aux exigences qu’à la mère vis-à-vis d’elle-même dans l’espoir d’être une « super-maman ».

Je m’imaginais qu’après l’accouchement, je retrouverai ma silhouette d’avant. D’où ma déception : ma vie entière avait changé et je ne savais pas quoi faire. Je n’avais plus aucune énergie ni désir. Je voulais être une super-maman sous tous les angles : être féminine et séduisante tout en m’occupant du ménage et de la maison. Je voulais aussi profiter de mon congé maternité pour faire une formation et rester dans le coup. Je voulais être une super-épouse, une super-belle-fille et une super-fille. Tout cela m’a miné de l’intérieur. C’était trop pour une seule femme. Je m’en voulais de n’avoir qu’une seule envie : dormir !

STOP !

Chère lectrice, loin de moi l’idée de t’encourager à prendre part à cette course folle pour déterminer qui sera la meilleure maîtresse de maison. Je t’encourage plutôt à t’accorder davantage de temps pour toi. Ta journée de mère de famille est déjà bien remplie, sans compter les attentes de tout le monde et tes propres exigences vis-à-vis de toi-même. Alors repose-toi. Accorde-toi ce repos mérité. Inutile de faire l’autruche, la condition de mère déteint sur la condition d’épouse.

Les crises conjugales trouvent souvent leur source dans notre manque de sommeil, de repos…et parce que ne parvenons pas à faire tout ce que l’on attend de nous. Les femmes qui estiment être un modèle de féminité sont douces, serviables, leurs cheveux sont bien peignés; débordées, disciplinées, calmes et … épuisées.

Chaque femme l’a éprouvé au moins une fois, quelque chose de plus profond que simplement un sentiment de ne pas s’épanouir dans ce qu’elle fait. Un sentiment inconscient, instinctif de ne pas se réaliser. « Je suis tout à la fois trop ,et pas assez ». (Citations tirées de « Coeur de femme », de John et Stasi Eldredge).

Surmonter le burn-out

Chacune devra trouver son propre moyen de surmonter le burn-out car nous avons chacune nos habitudes, notre façon de nous occuper de la maison et de nos enfants et bien entendu nos familles et nos modèles familiaux. Mais lorsque le burn-out nous guette ou nous a déjà envahies, la première chose à faire est de demander de l’aide. C’est au tour de ton mari, de la grand-mère ou d’une tante de s’occuper des enfants. Quant à toi, aussi incroyable que cela puisse paraître, sors de la maison. Va faire une promenade, va chez le coiffeur, chez l’esthéticienne, va t’acheter quelque chose (mais évite les magasins pour enfants).

Ménager des moment rien que pour soi

– Prends une douche ou un bain, maquille-toi, mets du vernis à ongle, fais une bonne sieste.

– Ne te préoccupe pas du désordre – ne fais pas le ménage si tu n’en as pas la force, repose-toi et profite des moments passés en famille.

– Entraîne-toi, fais des exercices physiques, danse ! Tu n’es pas obligée de te transformer en danseuse étoile mais fais-toi plaisir en dansant avec tes enfants et en écoutant de la musique que tu aimes, cela rend optimiste.

– Change ton entourage – évite ceux et celles qui ne cessent de se plaindre et qui portent tout le malheur du monde sur leurs épaules; entoure-toi de personnes joyeuses.

– Pars à la découverte de ta passion.

– Sois ci et maintenant, ne planifie pas à outrance.

– Aie toujours à l’esprit : tu ne dois rien, te ne devrais absolument pas. Tu peux ! Tu as le droit !

Comment éviter le burn-out maternel ?

Être mère n’est pas un concours. Il ne s’agit pas de passer un examen devant un jury. Ceux qui comptent, ce sont ton mari, ton ou tes enfants et toi-même. Durant une discussion de notre groupe de travail sur le couple, Dorota nous a fait un très bon résumé de la situation : « La maternité est un défi, pas un rétrécissement du monde. Il ne s’agit pas de s’enfermer, la maternité ne doit pas empêcher la poursuite de ses rêves ». La vie a plusieurs facettes, elle ne se limite pas au rôle de mère. Que ce soit pour la journée, la semaine ou les vacances : varie tes centres d’intérêt. Tu éviteras de cette façon les déceptions et les désillusions, tu te sentiras plus légère et entraînera dans ton élan ta famille.

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