Aleteia logoAleteia logoAleteia
Dimanche 05 mai |
Aleteia logo
Au quotidien
separateurCreated with Sketch.

Voici comment poireauter peut porter ses fruits…

FEMME ATTENDANT A L'AEROPORT

© Shutterstock

Mathilde de Robien - publié le 10/09/17

Parler, sourire, lire, respirer profondément, apprendre une langue étrangère, prier… Voici plein d’idées (autres que Facebook et Candy Crush !) qui transformeront vos temps d’attente, pesants et anxiogènes, en moments joyeux et féconds !

Réjouissez-vous ! L’article que vous allez lire est entièrement gratuit. Pour qu’il le demeure et soit accessible au plus grand nombre, soutenez Aleteia !

Je fais un don*

*avec réduction fiscale

Dans une seule et même journée, si vous faites l’addition des minutes pendant lesquelles vous attendez, vous allez être surpris par le montant de ce nouveau « compte épargne temps » ! Le matin, on attend le métro ou que le feu passe au vert ; à midi, on attend un rendez-vous ou sa commande au restaurant ; le soir, on attend à la caisse du supermarché, on attend son conjoint, on attend la fin de la publicité ; et enfin, on attend le sommeil… Premier réflexe, quasi instantané chez les jeunes : dégainer son smartphone pour surfer sur le web et les réseaux sociaux, ou pour jouer. L’étude Global Mobile Consumer Survey 2016, menée par Deloitte et publiée en janvier 2017, révèle que dans une journée, les Français consultent leur smartphone en moyenne 27 fois par jour. Chez les jeunes (18-24 ans), ce chiffre est quasiment doublé : 50 fois par jour !

Dans un monde où tout va vite, l’idée de perdre son temps est insupportable. Est-ce une raison pour parcourir son mur Facebook 50 fois par jour ?! N’y a-t-il pas d’autres choses plus épanouissantes à faire ? Plus utiles et moins futiles ? Loin de moi l’idée de rentabiliser à tout prix les temps d’attente, nous ne sommes pas des machines, et ce sont des pauses inhérentes à toute vie en société. Mais si on essayait de les ré-enchanter ? De les rendre plus joyeuses, plus agréables, plus fécondes ?

Poireauter en bavardant, sans pour autant raconter des salades

Et si nous profitions de ces moments d’attente pour créer du lien ? Aristote, à l’encontre de toutes les idéologies individualistes, a prouvé que l’homme est un animal social et que la vie en société lui permet de se réaliser pleinement. « Personne ne choisirait de posséder tous les biens de ce monde pour en jouir seul, car l’homme est un être politique et naturellement fait pour vivre en société » (Ethique à Nicomaque). Aristote appuie notamment sa thèse sur le fait que l’homme est le seul animal qui parle de manière raisonnée, et que « la nature ne fait rien en vain » ! Alors utilisons notre faculté de langage, et accomplissons notre nature d’homme en rentrant en contact avec les autres !

Sans s’occuper de leurs oignons, patienter peut être l’occasion de passer un coup de fil à sa mère, sa sœur ou sa meilleure amie, de discuter avec son voisin, de sourire à un passant, ou simplement, d’être attentif aux gens qui nous entourent, au lieu de l’indifférence générale qui prédomine la plupart du temps. L’attente sera plus légère, et il se peut qu’échanger 3 mots ou un sourire avec un inconnu mette du baume au cœur de l’un et de l’autre, sans pour autant avoir un cœur d’artichaut. Une « Belle Histoire », publiée sur Aleteia il y a quelques mois, racontait comment une jeune femme, en attendant son café, avait discuté avec un sdf, et l’avait détourné de son projet suicidaire.




Lire aussi :
Comment une simple tasse de café peut sauver une vie

Idées bêtes comme choux pour se détendre

Attendre, et se détendre, c’est possible ! Pour certains, ce sera avec un bon livre, format poche ou liseuse, le secret étant de l’avoir toujours avec vous lorsque vous vous déplacez. Pour d’autres, plus manuels, ce sera tricoter, crocheter, colorier des mandalas ou dessiner. Vite sortis, vite rangés, ces travaux sont parfaits pour se vider la tête. Si en plus, vous pratiquez une respiration profonde (respirer lentement par le nez, gonflez l’estomac, puis expirez par le nez), vous décompressez et diminuez votre stress.


JENE FEMME STRESSE

Lire aussi :
Apprendre à gérer son stress ? C’est possible !

Poireauter, sans devenir un légume

Vous avez soif d’apprendre, et vous êtes coincés dans les embouteillages une heure par jour ? Eh bien, en quelques semaines, vous pouvez apprendre une langue étrangère ! La méthode Assimil propose des packs livre + CD audio ou CD MP3 ou clé USB dans une quinzaine de langues. Ou bien, faites travailler votre mémoire, en apprenant un poème, une réplique de votre film culte, ou les paroles de votre chanson préférée du moment. Ou encore écoutez des émissions de radio intéressantes, ou des podcasts pratiques et motivants à télécharger sur SoundCloud !

Poireauter en s’élevant vers le Ciel

Le passe-temps le plus simple, puisqu’il ne demande aucun matériel, le moins onéreux quand on n’a pas un radis, et le plus fécond, est de remplir ces instants, qui semblent dénués de tout intérêt, par la présence de Dieu. Réciter une prière que l’on connaît par cœur, Lui dire merci, Lui confier une intention… c’est faire à Dieu une place dans son quotidien, c’est sentir sa présence, c’est croire en la fécondité de la prière.

Saint Paul insiste, dans plusieurs de ses lettres, sur la prière continuelle et en tous lieux. A Timothée, il écrit : « Je voudrais donc qu’en tout lieu les hommes prient en levant les mains vers le ciel, saintement, sans colère ni mauvaises intentions. » (2-8). Il recommande, dans sa lettre aux Thessaloniciens : « Soyez toujours dans la joie, priez sans cesse, rendez grâce en toutes circonstances. Car c’est la volonté de Dieu à votre égard, dans le Christ Jésus. » (5, 16 18). Et aux Ephésiens : « Priez sans cesse avec toutes sortes de prières et de supplications dans l’esprit, employez vos veilles à ce but avec une vraie persévérance et priez pour tous les saints, et pour moi aussi. » (6, 18).

Alors si vous ne voulez pas perdre votre temps lorsque vous êtes “en veille”, oubliez Facebook et compagnie, et priez pour vous, vos proches et le salut du monde, sans quoi ce serait la fin des haricots !

Soutenez l’aventure missionnaire qu’est Aleteia !

Vous n’avez jamais fait un don à Aleteia ?  De grâce, faites-le, maintenant.
Aleteia se doit d’être gratuit : les missionnaires ne font pas payer l’évangélisation qu’ils apportent. Grâce à cette gratuité, chaque mois 10 à 20 millions d’hommes et de femmes - majoritairement des jeunes -, visitent la cathédrale virtuelle qu’est Aleteia. Mais vous le savez, si l’entrée de nos églises n’est pas payante, c’est parce que les fidèles y donnent à la quête.

Vous aimez Aleteia ? Vous voulez être de l’aventure missionnaire qu’est Aleteia ?

Alors, sans attendre, aujourd’hui même, donnez !

*avec déduction fiscale
Top 10
Afficher La Suite
Newsletter
Recevez Aleteia chaque jour. Abonnez-vous gratuitement