« Vous avez 105 raisons de donner à l’Église catholique ». C’est le slogan choisi par les évêques de France pour leur campagne nationale de communication dédiée au denier de l’Église qui débute ce mardi 26 décembre. L’objectif : remercier les donateurs et encourager ceux qui ne donnent pas encore à le faire. « Nous donnons notre temps pour ceux qui ont besoin de repères. Nous partageons la parole de Dieu avec tous ceux que nous rencontrons », rappelle ainsi l’Église catholique. Ces dons permettent aux prêtres de continuer à remplir leur mission : partager la Bonne Nouvelle. « Le Denier nous fait vivre et ce n’est pas un miracle. Peuple de baptisés, soutiens ton Église ».
Créé par l’Église catholique en France après la séparation de l’Église et de l’État en 1905, le « denier du clergé » a été institué pour permettre le traitement des prêtres qui était jusqu’alors pris en charge par l’État. Cette collecte auprès des fidèles s’appelle, depuis 1989, le « denier de l’Église ». Il constitue la principale source de revenu pour rémunérer les quelque 12 000 prêtres diocésains en activité et les 11 000 laïcs salariés.
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Pour mémoire, le denier (avec d’autres dons assimilés) représente presque 40 % des quelque 700 millions d’euros perçus chaque année par l’Église, devant les quêtes, les legs, le casuel (contributions pour les baptêmes, mariages et sépultures) et les offrandes de messes.
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Mais si le produit du denier progresse (+1,1 % entre 2015 et 2016) grâce à une hausse du don moyen (226 euros en 2016 contre 217 en 2015), le nombre de donateurs est en baisse constante depuis 2008 (ils n’était « que » 1,128 million en 2016, soit 40 000 de moins qu’en 2015).