Sainte Colette, fêtée ce 6 mars, saint Nicolas, Notre-Dame de Grâces... sont tout particulièrement priés pour intercéder auprès du Seigneur en faveur d’une naissance. Voici sept lieux, en France, témoins de nombreuses grâces.
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Espérer un enfant qui ne vient pas est source de souffrance et d’interrogations. L’Église invite les couples en désir d’enfants à prier et à se recueillir auprès de saints auxquels elle a attribué des naissances miraculeuses. Voici sept lieux connus pour avoir tracé des chemins d’espoir ou de guérison pour ces couples.
Paroisse Sainte-Colette des Buttes-Chaumont – Paris XIXe
Sainte Colette (1381-1447) est née à Corbie, en Picardie, alors que ses parents, très pieux, avaient plus de 60 ans. Ils lui donnèrent le prénom de Nicolette, car ils attribuaient sa naissance aux nombreuses prières qu’ils avaient faites à saint Nicolas, réputé pour guérir de la stérilité. Réformatrice de l’ordre des clarisses, on la prie pour intercéder pour les couples en souffrance d’enfant. Elle est également connue pour protéger les femmes enceintes.
Chaque année, des couples annoncent une naissance ou des adoptions grâce à l’intercession de sainte Colette. La paroisse Sainte-Colette des Buttes-Chaumont est reconnue comme lieu de pèlerinage depuis le 9 mars 2008 par Mgr André Vingt-Trois pour les couples hypofertiles. L’évêque souhaitait que cette paroisse soit un « foyer de prière », pour « demander la fertilité » au Seigneur, par sainte Colette. Elle abrite des reliques de sainte Colette, et tous les premiers dimanches de chaque mois, une prière est dite à l’issue de la messe aux intentions des couples en espérance d’enfants.
Le monastère de Poligny - Jura
Sainte Colette, réformatrice des Clarisses, a fondé le monastère en 1415. C’est ici que repose le corps de la sainte. Il accueille traditionnellement le pèlerinage des couples en espérance d’enfant au mois de juillet.
« Je suis la Vierge Marie. Allez dire au clergé et aux Consuls de Cotignac de me bâtir ici-même une église, sous le vocable de Notre-Dame-de-Grâces et qu’on y vienne en procession pour recevoir les dons que je veux y répandre. » Ce sont les paroles prononcées par la Vierge Marie lors de son apparition à Cotignac, les 10 et 11 août 1519, à un pieux bûcheron nommé Jean de la Baume. Un mois après, le 14 septembre, la première pierre du Sanctuaire était posée. Depuis, la Vierge répand ses grâces sur chaque pèlerin qui afflue vers elle. Son intercession la plus connue est celle en faveur de la reine Anne d’Autriche. En 1637, la Vierge apparaît à frère Fiacre, à Paris, et demande à ce que la reine, qui s’attriste de ne pas avoir encore donné d’héritier à la Couronne, prie trois neuvaines dont une à Notre-Dame-de-Grâces de Cotignac. Un an plus tard, le futur roi Louis XIV voit le jour. En 1660, Anne d’Autriche et Louis XIV se rendent à Cotignac en pèlerinage d’action de grâces. Depuis plus de vingt ans, le sanctuaire organise au mois de juin un pèlerinage dédié aux couples en espérance d’enfant.
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