Aleteia logoAleteia logoAleteia
Vendredi 29 mars |
Aleteia logo
Au quotidien
separateurCreated with Sketch.

Comment accepter les choix d’orientation professionnelle de nos enfants ?

young businessman

By Sunny studio | Shutterstock

Fanny Leroux - publié le 20/01/18

Quand le temps est venu pour nos enfants de faire des choix pour leur avenir professionnel, nous, parents, sommes forcément impliqués, de près ou de loin. Cependant parfois, leurs décisions ne collent pas avec nos espoirs. Comment réussir à accepter leurs choix et les soutenir dans des voies que nous n’aurions pas empruntées ?

Réjouissez-vous ! L’article que vous allez lire est entièrement gratuit. Pour qu’il le demeure et soit accessible au plus grand nombre, soutenez Aleteia !

Je fais un don*

*avec réduction fiscale

« Que veux-tu faire plus tard ? » Même s’il est question du futur d’un enfant, il y a des choix à faire au présent. C’est bien souvent le dilemme des jeunes, à qui on demande très tôt de choisir si ce n’est un métier, au moins une voie vers laquelle se diriger. Pour les parents qui assistent, accompagnent, soutiennent leur enfant, c’est un moment stressant, surtout s’ils ne sont pas tout à fait en accord avec les choix de ce dernier.

Le rôle de parents est de donner autant des racines que des ailes à leur enfant, il est donc important de rester un soutien malgré les craintes et incompréhensions qu’engendre le choix de certains métiers. Voici trois grands points pour réussir à faire la part des choses entre nos attentes et leurs décisions, puis à les accepter.

Faire le point sur vos attentes et craintes respectives

Chacun ses priorités ! Pour commencer, listez vos attentes et demandez à votre enfant quelles sont les siennes. Vous attendez peut-être quelque chose de spécifique de son orientation, d’un travail, qui ne correspond pas forcément à ce qui compte pour votre enfant. Posez-vous également la question : le projet de mon enfant est-il vraiment le sien ? Ou le fait-il pour me rendre fier, pour plaire à quelqu’un ? Il est primordial que votre enfant cherche en premier à se satisfaire lui-même.

Autre point essentiel : mettre un mot sur vos propres craintes et les différencier des siennes. Exprimez-vous, parlez-en, vous comprendrez peut-être qu’il ne craint pas les mêmes choses que vous. Échangez sur vos sentiments. Ne faites surtout pas peser vos peurs sur lui : il réussira peut-être là où vous avez échoué et vice versa. Essayez d’identifier clairement quel métier ou domaine vous pose problème et pourquoi. En comprenant une peur, on l’atténue déjà un peu car on peut parvenir à relativiser.

Écouter votre enfant et lui faire confiance

 Qu’est-ce qu’il aime, qu’est-ce qui le motive ?

On dit bien que les goûts et les couleurs ne se discutent pas. C’est également ce qui s’applique lors de l’orientation professionnelle de votre enfant. En l’écoutant, en le voyant grandir, vous avez sûrement remarqué qu’il a développé des affinités avec des gens, des intérêts dans différentes activités, des goûts pour telle ou telle musique, art ou discipline… que vous n’avez pas toujours compris voire approuvé. Cependant, ce qu’il aime et ce qui le motive définit ce qu’il est. Et quitte à « être » quelqu’un, autant utiliser ces préférences pour en déduire quel travail ou voie lui procurera l’épanouissement.

Quelles sont ses compétences ?

Dans le même ordre d’idée, restez réaliste sur ses compétences. Vous n’avez jamais su faire une phrase dans une langue étrangère, mais votre enfant excelle dans ce domaine ? Vous êtes un excellent orateur mais votre enfant se liquéfie devant ne serait-ce que cinq personnes ? Il faut savoir reconnaître ce dans quoi votre enfant est bon, et ce dans quoi il l’est moins. Quant à vous, ne cherchez pas en lui ce qui vous plaît ou vous ressemble, mais ses compétences objectives. Souvent, les activités extrascolaires aident à définir ces dernières qui peuvent être des atouts : charisme, esprit d’équipe, créativité, agilité, capacité à se pencher sur un sujet pendant longtemps, main verte… Soyez attentif à ce que votre enfant sait faire, cela vous rassurera également devant son choix : « C’est vrai qu’après tout, c’est un excellent danseur… ».

Vous informer pour mieux savoir et comprendre

Pour finir, n’hésitez pas vous-même à faire quelques recherches de votre côté. Peut-être craignez-vous tel ou tel choix juste du fait de votre ignorance quant à ce domaine. Trop de fois, des préjugés et stéréotypes nous enferment dans des opinions. Vous pensez peut-être qu’un métier n’est pas très valorisant. Allez rencontrer les gens qui le pratiquent, faites le tour dans votre entourage afin d’en connaître plus. Si votre idée persiste, vous aurez au moins des arguments, car il reste légitime de ne pas adhérer au choix de son enfant. Mais vous pourriez tout aussi bien être surpris de l’évolution qu’a pris le métier que vous sous estimiez…

Tags:
EnfantsTravail
Soutenez l’aventure missionnaire qu’est Aleteia !

Vous n’avez jamais fait un don à Aleteia ?  De grâce, faites-le, maintenant.
Aleteia se doit d’être gratuit : les missionnaires ne font pas payer l’évangélisation qu’ils apportent. Grâce à cette gratuité, chaque mois 10 à 20 millions d’hommes et de femmes - majoritairement des jeunes -, visitent la cathédrale virtuelle qu’est Aleteia. Mais vous le savez, si l’entrée de nos églises n’est pas payante, c’est parce que les fidèles y donnent à la quête.

Vous aimez Aleteia ? Vous voulez être de l’aventure missionnaire qu’est Aleteia ?

Alors, sans attendre, aujourd’hui même, donnez !

*avec déduction fiscale
FR_Donation_banner.gif
Top 10
Afficher La Suite
Newsletter
Recevez Aleteia chaque jour. Abonnez-vous gratuitement