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Comment surmonter un syndrome de stress post-traumatique ?

PTSD

Photographee.eu - Shutterstock

Luz Ivonne Ream - publié le 25/01/18

Les symptômes commencent à apparaître environ un mois après avoir vécu un événement difficile...

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L’actualité ne nous épargne aucune tragédie, peu importe l’endroit où elle se passe dans le monde. Ainsi, impossible de passer à côté des attentats et autres catastrophes naturelles, notamment, qui arrivent presque tous par surprise. On tremble alors intérieurement devant son écran, à la vue du drame que vivent tant de personnes. Mais comment ça se passe quand on est soi-même confronté à une telle tragédie ? Ceux qui vivent directement les catastrophes doivent chercher un soutien émotionnel rapidement, et ce auprès d’un professionnel spécialisé dans le domaine du syndrome de stress post-traumatique, ou « PTSD » en anglais.

Qu’est-ce que le syndrome de stress post-traumatique ?

Le syndrome de stress post-traumatique est un trouble psychiatrique qui survient chez des personnes qui ont vécu des événements dramatiques dans leur vie, comme la mort violente d’un être cher, l’amputation d’un membre, un enlèvement… Le traitement est similaire à celui reçu par les soldats qui reviennent d’une zone de guerre.

Il est très important de comprendre que tout ce qui est arrivé provoquera une crise émotionnelle, personnelle, familiale, etc., à plus ou moins grande échelle. Cette crise est normale car le changement a été difficile, inespéré, et elle arriverait même si on s’y était préparé. Le changement en soi génèrera un type de perturbation et de mal-être, comme par exemple quand un proche que l’on a accompagné durant sa longue maladie décède. Bien que l’on se soit fait à l’idée que cela allait arrivait, ce changement entraîne un déséquilibre dans notre vie.

Les conséquences de ce syndrome de stress post-traumatique ne sont pas visibles immédiatement. En effet, lorsque l’on traverse des événements traumatisants, notre corps est rempli d’adrénaline, substance qui nous pousse à survivre dans ces moments-là. On enfouit alors nos émotions car, dans un moment de crise ou de tragédie, elles nous empêcheraient d’avancer.

Après environ 30 jours, quand tout commence à revenir « à la normale », la chute commence. La personne commence à prendre conscience de la réalité et les symptômes apparaissent. On peut noter par exemple :

  • Palpitations, essoufflement, difficultés à respirer, transpiration intense à chaque fois que la personne se rappelle l’événement traumatisant.
  • Perte de mémoire. La personne a des difficultés à se souvenir des détails importants de l’événement et évite d’en parler.
  • Hyperactivité, difficulté à dormir, irritabilité, manque de concentration, perte de contrôle facile des émotions.
  • Perte d’intérêt pour ce qui lui faisait plaisir auparavant.
  • Toute expérience émotionnelle la fait exploser au point d’éprouver une anxiété extrême lorsqu’elle entre en contact avec des personnes, des lieux ou des circonstances qui lui rappellent les faits.
  • Flashbacks de l’événement traumatisant. Des cauchemars récurrents ou des souvenirs éphémères viennent de nulle part.
  • Hallucinations qui lui donnent l’impression que l’événement traumatique se reproduit.
  • La personne a l’impression que sa vie est en danger permanent et voit le danger partout.

Si ces symptômes persistent, il est nécessaire de chercher de l’aide auprès d’un professionnel.

Si vous avez eu une expérience similaire et que vous recherchez un soutien émotionnel auprès d’un spécialiste, il est important de prendre en considération les points suivants pour commencer votre rétablissement et surmonter le stress post-traumatique.

  • Faites des exercices spirituels, méditez, priez… Cela vous donnera la paix, la sérénité et l’harmonie qui vous permettront de voir l’avenir sous un meilleur jour.
  • Respirez… Recommencez à respirer. La respiration peut paraître anodine, mais c’est tout le contraire. Respirer de manière calme et consciente abaisse le niveau de stress.
  • Connectez-vous à vos émotions et parlez de ce que vous ressentez. Criez, si cela est nécessaire. Si vous avez peur, exprimez cette peur : « J’ai peur, j’ai l’impression de mourir ! ». Exprimez vos émotions d’une manière qui ne vous nuit ni à vous, ni aux autres, et faîtes-le sans avoir peur du jugement des autres.
  • Assurez-vous de répondre à vos besoins primaires, sinon demandez de l’aide. La pyramide de Maslow affirme qu’il faut satisfaire ses besoins vitaux pour sa survie.
  • Faites attention à vos pensées. Les pensées accablantes vous déprimeront. Pensez au contraire de manière positive, cela vous aidera à emprunter un chemin plus sain et sûr.
  • Faîtes votre possible pour reprendre votre vie d’avant et récupérer ce qui est important pour vous.
  • Vivez dans le présent. Le passé peut vous paraître accablant et vous donner l’impression que vous n’aurez pas la force ni les moyens de surmonter cette étape.
  • Cherchez de l’aide auprès de vos proches. Évitez d’être seul, et même si vous en avez envie, ne vous isolez pas.
  • Donnez un nouveau sens à votre douleur et à votre souffrance. Cherchez ce que la situation et votre mal-être peuvent vous apportez. Rappelez-vous que les situations de crise sont autant d’occasions de grandir.

Les non-professionnels qui souhaitent aider les personnes en détresse peuvent simplement les écouter. Il convient d’offrir une « écoute intelligente », présente, pleine de paix et de sérénité, sans discréditer le ressenti de la personne. En plus d’une oreille attentive, on peut offrir nos bras, une épaule pour pleurer et des mots empreints de tendresse. Les personnes sinistrées ont perdu leur sentiment de sécurité, alors nos bras et nos preuves de tendresse leur transmettront la paix et la sécurité dont elles ont besoin pour aller de l’avant.




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Tags:
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