De Psychologies Magazine à l’Express, la presse grand public n'hésite plus ces derniers mois à vanter les bienfaits des retraites spirituelles dans les abbayes. Où quand la vie spirituelle n'est plus un sujet tabou.
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Dans son dernier numéro, Psychologies Magazine consacre un article aux bienfaits d’une retraite spirituelle. Une façon de “s’aménager une pause hors du monde pour se relier à une dimension spirituelle de notre être » qui « n’est pas réservée aux moines” explique le mensuel. Patrice Gourrier, prêtre et psychologue, y invite à découvrir “un horizon qui nous dépasse, vers un vide et un silence habité par autre chose que le faire ou l’avoir”.
Et de fait, les retraites spirituelles dans les monastères ont le vent en poupe. De plus en plus de Français, hommes ou femmes, croyants ou non croyants, tentent une expérience spirituelle dans les communautés monastiques. Un effet de mode ? Pas seulement : « il y a vraiment une démarche de recherche de sens » – affirme Véronique Durand, co-auteur du livre Ils ont fait une retraite spirituelle qui vient de paraître aux Éditions de La Martinière.
Une halte pour le cœur et l’esprit
Est-ce la marque d’une époque plus incertaine ? Quel est le sens de cet engouement ? Que cherche-t-on dans ces abbayes ? La vie spirituelle n’est plus un sujet tabou. Pour faire face au stress de la vie quotidienne, le besoin de se reconnecter avec soi s’impose de plus en plus, avec le choix de lieux où le ressourcement spirituel est possible. “Il y a quelques années, j’ai ressenti le besoin d’aller me couper du monde et de faire une pause. J’étais alors cadre dans un groupe de communication international, je passais ma vie entre les aéroports, les taxis, les rencontres avec des clients dans toute l’Europe”, confie à Aleteia Louis, homme d’affaires et père de famille. “Je n’avais plus de temps ni pour ma famille ni pour moi. Je vivais une course perpétuelle, avec des enjeux professionnels qui semblaient grandir en permanence au lieu de se réduire. Le stress m’étouffait, les voyages m’épuisaient, il était devenu indispensable que je prenne du recul”, explique le quinquagénaire.
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