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Les questions à se poser avant de se marier avec une personne qui ne croit pas en Dieu

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David Thomaz-Unsplash

Mathilde de Robien - publié le 27/04/18 - mis à jour le 08/02/22

L’un est catholique, l’autre pas. Leur mariage est-il pour autant voué à l’échec ? Bien sûr que non ! À condition que les fiancés se soient livrés à des échanges sincères et se soient posés les bonnes questions en vue du mariage.

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Vous êtes amoureuse d’un jeune homme, beau, gentil, intelligent, mais voilà, il n’est pas catholique et ne croit pas en Dieu, alors que de votre côté, votre foi est profondément ancrée. Ou bien, Messieurs, vous qui êtes baptisé depuis la naissance, enfant de chœur tous les dimanches puis chef scout, vous voilà sérieusement épris d’une belle agnostique. Si cette situation provoque en vous une tempête de questions, fort légitimes, voici quelques pistes pour vous aider à y voir plus clair.

Est-il/est-elle en accord avec les quatre piliers du mariage catholique ?

Si l’Église autorise les mariages entre un catholique et un non baptisé (ou un non chrétien), ils font cependant l’objet d’une dérogation, délivrée par le service des mariages du diocèse. L’Église respecte en cela la liberté de conscience de chacun. « L’homme ne peut adhérer au Dieu révélé que si, attiré par le Père, il met raisonnablement et librement sa foi en Dieu », a-t-il été déclaré au concile Vatican II. Il n’y a pas d’obligation de baptême pour se marier à l’Église, à condition qu’un des deux époux soit baptisé.

Néanmoins, l’Église insiste sur un point : la personne non-baptisée doit être en accord avec la conception du mariage chrétien qui repose sur quatre piliers : la liberté de consentement, la fidélité des époux, l’indissolubilité du sacrement de mariage, et l’ouverture à la vie. Si votre bien-aimé(e) est d’accord pour fonder votre futur couple sur ces quatre piliers, vous serez sur la même longueur d’ondes sur les sujets les plus importants de la vie conjugale !

Est-ce quelqu’un de bon ?

Connaître la personne est une condition indispensable avant de s’engager. Mais si faire connaissance est une chose, connaître en profondeur en est une autre. Même si instinctivement on ressent que telle ou telle personne est faite pour soi, il est utile de se poser certaines questions et de trouver les réponses dans la réalité (et non dans les discours d’un beau-parleur ou dans la voix d’une sirène). Thérèse Hargot, conseillère familiale et sexuelle, donne quelques exemples dans son livre-entretien avec Mgr Gobilliard, Aime et ce que tu veux, fais-le (Albin Michel) : « Quelles sont ses valeurs ? Est-il soucieux des plus fragiles ? S’engage-t-il pour le bien commun ? Est-ce quelqu’un de bon, de juste ? Êtes-vous capable de vous pardonner ? ».

Bien entendu, la bonté n’est pas l’apanage des catholiques, mais les catholiques sont appelés à vivre selon des vertus chères au Christ telles que la charité, l’amour, le pardon… Votre bien-aimé(e) partage-t-il ces valeurs inscrites au cœur de l’Évangile ?

Qui est Dieu pour lui ?

Connaître également sa position par rapport à Dieu et à l’Église est importante pour l’avenir du couple et de la famille : qui est Dieu pour lui ? Vous permettra-t-il de vivre votre foi ? De faire baptiser les enfants et de les éduquer dans la foi chrétienne ? Autant de sujets à aborder pendant la période de fiançailles, et à coucher sur le papier dans votre déclaration d’intentions, lettre où chaque époux donne les raisons pour lesquelles il souhaite se marier religieusement.

Un chemin de sainteté est-il possible à ses côtés ?

Même si votre bien-aimé(e) ne partage pas votre foi, est-il un appui, un soutien, une aide, pour que vous puissiez vivre votre foi et vous rapprocher de Dieu ? Dans l’ouvrage déjà cité, Thérèse Hargot invite à s’interroger sur vos échanges : « Sont-ils nourrissants et vous font-ils grandir dans une spiritualité plus profonde ? Sa présence à vos côtés vous rapproche-t-elle de Dieu ? Vous apaise-t-elle dans la prière ? ».

Dans son exhortation apostolique Gaudete et Exultate, le pape François affirme que « nous sommes tous appelés à être des saints », et que le mariage est un chemin de sainteté. Par le sacrement de mariage, le Christ est présent dans le couple. Le catéchisme de l’Église catholique affirme que le sacrement de mariage « donne aux époux la grâce de s’aimer de l’amour dont le Christ a aimé son Église ; la grâce du sacrement perfectionne ainsi l’amour humain des époux, affermit leur unité indissoluble et les sanctifie sur le chemin de la vie éternelle. »

Le Christ est présent donc, mais c’est au couple de Lui laisser de la place, afin d’accéder à une plus grande qualité d’amour, afin de cheminer vers la sainteté. Reste à discerner si votre futur conjoint sera une aide, ou au contraire, un obstacle, pour atteindre la sainteté.

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