Après la Vierge de Copacabana, expression de la foi du peuple de Bolivie, l’année dernière, une mosaïque de Notre-Dame du Rosaire du Guatemala rejoint d’autres Vierges sud-américaines dans les jardins du Vatican.
C’est en présence de hauts responsables de l’État de la cité du Vatican, de l’Église guatémaltèque et du corps diplomatique, qu’a eu lieu, le 29 mai, la pose et la bénédiction d’une mosaïque de “Notre-Dame du Rosaire”, sainte patronne du Guatemala, dans les jardins du Vatican. La cérémonie haute en couleurs et musique, témoigne des “excellentes relations bilatérales” entre les deux États, avait souligné Alfredo Vásquez Rivera, l’ambassadeur du pays près le Saint-Siège, en annonçant l’événement un mois auparavant.
Cette mosaïque de plus d’un mètre sur deux, entourée d’un cadre en marbre, représente une Vierge couronnée portant dans ses bras l′Enfant Jésus. Plus de dix artisans de deux ateliers florentins, en Italie, ont participé à sa réalisation, avec la participation d’un prêtre et architecte guatémaltèque, Antonio Porras. Leur principal souci : que “la mosaïque représente parfaitement l’identité guatémaltèque avec ses formes et couleurs géométriques, et reflète tout l’amour que le peuple Guatémaltèque nourrit pour Marie, qui veille sur eux comme une Mère.