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Le temps de la femme : pas sans les hommes !

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Marie Brintet - publié le 30/06/18

Est-ce le temps de la femme ? Durant trois jours, philosophes, théologiens, médecins et historiens réunis par l’Institut catholique de Toulouse ont exploré le mystère de la femme dans le temps de l’humanité.

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Que dire de la relation de la femme au temps ? Le temps a une dimension finie, la femme est dans l’immortalité. Pourtant, un rythme est inscrit dans le corps de la femme, pendant le temps de la fertilité, sur celui de la lune et sans doute de bien d’autres lunes. Quelque chose en elle lui rappelle qu’elle est partie de l’univers et qu’elle lui donne son sens. Dieu a créé la terre pour la donner aux hommes et non le contraire. Cette dimension cosmique est à étudier pour entrer dans le mystère de la femme, ce cosmos qui commence tout juste à être compris des physiciens.

Cette réflexion autour de la femme (et non de la féminité), autour de sa vocation si particulière de gardienne de la vie, sentinelle de l’invisible, est centrale dans un monde qui ne sait plus où il va. À force de combattre l’indétermination, il n’y a plus de place pour la liberté et la responsabilité. Le transhumanisme et le post-humanisme sont des domaines exclusivement masculins. Le génie féminin doit retrouver sa place.

L’homme ne va pas sans la femme

Si la dimension spirituelle de l’humanité est plus naturelle chez la femme, c’est parce qu’elle est plus en relation avec les autres, elle est plus facilement en relation avec le tout Autre. Une maman parle à son bébé dans son ventre alors qu’elle ne le voit pas mais qu’elle sait être là. Parler à Dieu, c’est un peu la même chose. Cette dimension relationnelle et spirituelle est unifiante et a été laissée en jachère depuis trop longtemps dans nos sociétés occidentales. Elle doit être annoncée à nos contemporains avec force, joie et espérance. Cela passera d’abord par les femmes. Mais pas sans les hommes !


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Depuis l’acte créateur du Dieu Amour, l’homme ne va pas sans la femme, ni la femme sans l’homme. Le projet du Créateur sur l’homme de le rendre heureux dans une communion éternelle n’a pas changé. À deux, « homme et femme, Il les créa ».

Si la femme comprend par elle-même ce qu’elle est, elle le comprend encore plus profondément quand l’homme le lui révèle. Il y a là une dimension de potentiel à déployer. Érasme disait : « On ne naît pas homme, on le devient » (De Pueris, 1529). Cette affirmation est contestable. Chacun naît homme ou femme, mais est appelé à le devenir chaque jour davantage en s’accomplissant tout au long de sa vie, jusque dans le grand âge.

Deux rythmes différents

L’homme et la femme se construisent dans la relation, mais à deux rythmes différents. Ne pas attendre des autres ce que Dieu seul peut donner, c’est le début du bonheur (ou la fin du malheur !), que ce soit dans la vie consacrée ou dans le mariage (les deux facettes d’une unique vocation : celle de baptisé).




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Mesdames, Messieurs, permettez aux femmes d’être « viriles » (courage mélangé à la force) comme sainte Catherine de Sienne, d’avoir une grande soif de Dieu et d’en vivre (non pas de l’étudier seulement) comme sainte Gertrude de Helfta, d’accepter la soumission au mari en tant que réceptacle de cet élan d’amour qui dépasse tout, puisque celui qui obéit et celui qui se fait obéir ont égale dignité, à la manière d’Adrienne von Speyr, de magnifier le mariage en se mettant au service de sa famille et du Royaume comme Luigi et Maria Beltrame Quattrochi. Elles ne sont pas des hommes !

Aujourd’hui, les femmes subissent des violences de toute sorte, depuis le ventre maternel si elles ont la malchance de naître filles jusque dans leur maternité. Que de souffrances, que de détresses non connues, non reconnues. Combien de jeunes filles aujourd’hui sont aimées pour elles-mêmes et non pour un assouvissement sexuel ? La femme-objet : il est temps que cela change. Est-ce pour autant le temps de la femme ? Je ne le crois pas, pas plus que le temps de l’homme. Mais nombreux sont ceux qui ont envie d’un véritable changement. Ce fut le message de ce colloque toulousain, pour une nouvelle harmonie entre les sexes, une juste coopération et une entraide à la sainteté.


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